Les habitants d'Ouandadja se sont mobilisés pour le développement de leur localité, située à 18 km du chef-lieu de Barbacha. Objectifs : stopper le phénomène de l'exode rural et améliorer le cadre de vie au sein du village, qui possède des richesses hydriques et agricoles appréciées. Mais le développement est conditionné au désenclavement de cette localité, qui ne communique qu'avec un seul axe routier, qui la relie au reste de la commune. Problème, il fait l'objet d'éboulements, ce qui le rend impraticable en période de pluies. Les villageois n'ont cessé de faire de ce problème leur cheval de bataille auprès des pouvoirs publics sur la nécessité d'inscrire l'opération parmi les priorités de la commune. Ils ont avancé un argument de taille. Leur village se situe à la lisière de deux communes voisines, à savoir, Feraoun à l'ouest et Aït-Mohli dans la wilaya de Sétif au sud. L'argument semble avoir fait mouche. Selon un délégué associatif du dit village, le désenclavement d'Ouandadja est à l'ordre du jour. Un important programme de construction et d'ouverture de routes vient d'être inscrit. Il poursuit en affirmant que: “C'est le chef de daïra de Barbacha qui nous a informé de ce nouveau programme de désenclavement lors de sa visite effectuée dernièrement à notre village”. Le programme consiste en la réfection de la route principale et la remise en l'état de deux routes qui s'ouvrent sur les communes voisines d'Aït Mohli et de Feraoun. L'APC de Barbacha prévoit en outre, un autre projet, à savoir l'ouverture d'une route au piémont d'Ouandadja en traversant l'oued Amassine et une vaste surface du terrain agricole et déboucher sur la localité d'Amarat pour rejoindre enfin la RN75. Ce dernier projet assurera, a-t-on expliqué, un raccourci de plusieurs kilomètres aux habitants de la région d'Ouandadja et développera l'agriculture en facilitant l'accès aux champs et à la source d'eau de l'oued. N.TOUATI