Des jeunes du quartier des cinq Martyrs nous ont fait part de certains points noirs dont les plus récurrents sont l'état des routes, les chutes de tension à répétition de l'électricité et l'assainissement et le sempiternel problème de logement. Quelque 10 000 unités seront construites par des sociétés étrangères dans la wilaya de Tipasa, a annoncé le wali, Mostefa Ayadh, à la population depuis la commune de Bourkika, ce jeudi et de préciser que Tipasa fait partie d'un lot de 9 wilayas élues pour ce programme de partenariat. Le chef de l'exécutif local a fait cette déclaration au cours d'une séance de travail qui l'a réuni avec les acteurs du mouvement civil, des citoyens et même des badauds dans la salle de cinéma de la ville sus-indiquée au terme d'une tournée marathon dans la daïra de Ahmeur El-Aïn et ses trois communes : Ahmeur El-Aïn (30 000 habitants), Bourkika (22 027 habitants) et Sidi Rached (11 001 habitants). Le programme de visite de travail et d'inspection du wali comprenait des projets d'habitat, de visite de polycliniques, ainsi que la distribution de l'eau potable et l'irrigation dans cette partie de la Mitidja. C'est ainsi qu'à la polyclinique de Sidi-Rached, l'accent a été mis sur la nécessité de pallier au plus vite au recrutement de techniciens pour le laboratoire d'analyses médicales et du service de radiologie qui sont pourtant équipés et interpellé par un patient sur l'écueil, il a été décidé de ramener des spécialistes mais aussi de recruter des psychologues afin de jouer le rôle d'assistants médicaux pour les malades chroniques et les démunis. Le wali remettra cela à Bourkika lorsque, apostrophé par un jeune dans un des 42 douars que compte la commune sur cette exigence, il ordonne de transformer l'actuel structure destinée originellement à service d'annexe de l'état civil en centre de soins quitte, pour ce jeune, de convaincre un infirmier d'occuper le poste créé. Cependant, la visite a été émaillée d'incidents comme ce rassemblement pas du tout désintéressé de jeunes au quartier des 5 Martyrs de Ahmeur El-Aïn où certains ont déclaré sous le boisseau que “l'on devrait faire visiter le wali les ruelles non bitumées du quartier et pas seulement la route du CEM qui est, elle, bitumée”. D'autres, approchés par nos soins, nous ont fait part de certains points noirs dont les plus récurrents sont l'état des routes, les chutes de tension à répétition de l'électricité et l'assainissement et le sempiternel problème de logement qui a fait réagir bon nombre d'intervenants et un jeune qui a osé prendre la parole pour parler de la “jeunesse perdue”, lors de la séance en direction de la société civile organisée dans la salle de cinéma de Bourkika. La wilaya de Tipasa, région à vocation agricole et touristique par excellence, attire bon nombre d'investisseurs et de citoyens en quête de dépaysement, indique-t-on. Mohammed Djamel