Les structures hôtelières de la ville de Ghardaïa se sont avérées insuffisantes pour accueillir l'important flux de touristes arrivés pour y passer les fêtes de fin d'année. La perle de la vallée du M'zab, Ghardaïa, a accueilli plus de 1000 touristes, en grande majorité des nationaux venus célébrer le nouvel an 2012 dans le berceau des Rostémides. Tous les hôtels et autres structures d'accueil ont affiché complet devant l'incessant flux d'arrivants en quête d'un gîte pour passer les fêtes de fin d'année dans cette mythique ville aux multiples facettes historico-culturelles, qui demeure une destination par excellence des touristes, tant nationaux qu'étrangers, de par sa richesse en atouts touristiques féeriques. L'attrait des touristes pour cette région du sud du pays, qui recèle des potentialités touristiques inestimables qui attiraient des milliers de touristes étrangers dans les décennies passées, est resté intact malgré le repli constaté ces dernières années en matière d'affluence. Constituant un indéniable lieu de villégiature de prédilection des touristes, ses énormes potentialités devraient être mises à profit, notamment lors de la célébration du nouvel an pour la redynamisation de l'activité artisanale si riche dans cette contrée. Le tourisme saharien en Algérie, véritable vecteur de développement pour les populations locales, est un secteur en pleine mutation. Ce secteur constitue le nouveau moteur de développement, de soutien à la croissance et le vecteur d'avenir de l'économie nationale, eu égard à ses effets sur les autres secteurs et son potentiel de création de richesses, d'emplois et de générateur de revenus durables. L'activité peut être ressuscitée et constituer une importante source de revenus, pour peu que la filière soit encouragée avec, notamment, la multiplication des structures d'accueil et une meilleure valorisation du produit touristique local. L. K