Après environ trois mois d'investigations, les services de la police judiciaire (PJ) de la sûreté de wilaya de Béjaïa ont réussi à mettre la main sur une bande composée de cinq dangereux malfrats auteurs présumés de plusieurs actes de banditisme commis dans la commune d'Ouzellaguen. Selon la cellule de communication de la sûreté de wilaya de Béjaïa, le travail mené par les éléments de la PJ depuis quelques mois a permis d'abord l'identification des auteurs du dernier braquage dont a fait l'objet, le 29 octobre passé, une bijouterie située en plein centre-ville d'Ighzer Amokrane, chef-lieu de daïra d'Ifri-Ouzellaguen. Lors de cette attaque à main armée, le propriétaire de la bijouterie, qui a tenté de résister aux assaillants encagoulés, s'en est sorti avec une balle logée au thorax, tirée à bout portant par l'un des braqueurs. Ces derniers se sont enfuis emportant quelques bijoux en or, après avoir brisé la devanture du magasin. Agissant sur des renseignements fournis par des citoyens de la région, les enquêteurs de la PJ, appuyés par les éléments de la police scientifique, ont pu débusquer les membres de ce gang qui a semé la terreur pendant des années à Ouzellaguen. C'est à l'issue de deux descentes nocturnes, effectuées mardi et mercredi derniers dans le centre-ville d'Ighzer-Amokrane, que la brigade criminelle de la sûreté de wilaya a interpellé les cinq truands. Âgés entre 19 et 35 ans, ils sont tous originaires de la commune d'Ouzellaguen. Lors de leur audition par les policiers enquêteurs, les mis en cause auraient fini par reconnaître les faits qui leur sont reprochés. Présentés jeudi dernier devant le parquet de Béjaïa, ils sont écroués pour “association de malfaiteurs, vols qualifiés et tentative de meurtre”. Par ailleurs, les mêmes services de la PJ viennent de procéder à l'arrestation des trois auteurs présumés du hold-up ayant visé une autre bijouterie à Takrietz, dans la commune de Souk Oufella. Les inculpés, dont deux originaires de la ville de Béjaïa et le troisième d'El-Kseur, ont été mis sous mandat de dépôt, tandis que les bijoux dérobés, estimés par la victime à quelque 700 millions de centimes, ne sont toujours pas récupérés. K O