Le 26 décembre dernier, la justice a rendu le verdict final en tranchant sur la question des impayés, arrêtant la dette commerciale de l'opérateur ADSL. Le contentieux entre Algérie Télécom et Eepad semble être réglé. Le conflit, qui a duré plus de deux ans, a pris fin et Eepad revient sur le marché algérien. Hier, lors d'un point de presse tenu au siège de l'entreprise, à Alger, Nouar Harzellah, P-DG d'Eepad, a parlé du conflit au passé et a semblé regarder l'avenir avec confiance. Pour le premier responsable d'Eepad, le conflit avec Algérie Télécom était d'ordre commercial et la justice a fini par trancher. Sans donner de détails sur les modalités de l'accord ou du règlement de la dette, le P-DG a écarté toute éventualité de recours à la justice pour demander réparation. Selon lui, il ne s'agit pas de savoir qui a gagné le procès et qui l'a perdu. “Nous sommes en train de suivre l'évolution du dossier et nous cherchons à résoudre définitivement le contentieux”, a-t-il indiqué. “La tempête est passée. Nous étions persuadés qu'une solution allait être trouvée”, a souligné M. Harzellah. C'est ainsi que “durant les 27 mois écoulés, nous avons continué à travailler en développant notre stratégie de planification”. Pour rappel, le 26 décembre dernier, la justice a rendu le verdict final en tranchant sur la question des impayés en arrêtant la dette commerciale de l'opérateur ADSL vis-à-vis d'Algérie Télécom à 2,2 milliards de DA. Loin des 3,8 milliards de dinars exigés initialement par AT. M. Harzellah a expliqué que “cette histoire n'était qu'un malentendu sur les chiffres. Car il ne faut pas oublier qu'AT et Eepad sont des partenaires de longue date”. “Cette période de non-activité nous a permis de revoir notre stratégie de redéploiement et, par la même occasion, rectifier les erreurs commises par le passé”. Le nouveau défi que se lance la maison est celui du contenu. “Nous allons lancer une nouvelle stratégie positionnée sur le hardware et le software avec ou sans connectivité. Car l'accès à Internet est un plus pour nous”, a fait remarquer M. Harzellah, précisant que le retour sur le marché d'Internet ne se fera pas sans conditions. Eepad se repositionne Après la “mésaventure” judiciaire, Eepad signe donc son retour avec plusieurs nouveautés. Le fournisseur lance la nouvelle Assila Box II. Le nouveau service est compatible avec tous les fournisseurs de haut débit, aussi bien en Algérie qu'à l'étranger. La nouvelle version d'Assila Box est, en outre, compatible avec le MSAN dans sa nouvelle génération installée par Algérie Télécom. Le produit proposé par Eepad, conçu par une équipe d'ingénieurs et assemblé par Zala Computers, offre des fonctionnalités et interfaces telles que la vidéo, le cinéma, la visualisation des chaînes TV et l'enseignement à distance dans le cadre du programme Tarbiatic, destiné notamment aux candidats au bac et au BEM. Par ailleurs, Eepad compte lancer prochainement un second produit, la “Assila Mobility”, une box sous forme de tablette graphique en haute définition HDMDI. La tablette présente à la fois les fonctionnalités d'un laptop et celles d'un support de diffusion de chaînes sur le réseau Internet. La tablette sera commercialisée sous le label Eepad III et disposera de fonctionnalités qui permettent sa connexion à un récepteur de télévision et le contrôle de ses programmes avec une simple télécommande. La package sera vendu à 34 000 DA. L'Eepad III, all in one, est une première en son genre en Algérie, d'après le fournisseur. Ainsi, avec sa nouvelle stratégie basée sur l'association du hardware, du software et des services (HHS) en ligne, Eepad se positionne comme un fournisseur de contenus et de services. D S