Après avoir lancé une véritable chasse aux sorcières dont les principales victimes ont été les responsables nommés par son prédécesseur, le ministre de la Formation professionnelle, El-Hadi Khaldi, serait en passe de réhabiliter des cadres de son département évincés avant sa nomination pour leur implication dans de douteuses transactions. Selon des sources généralement bien informées, ce ministre nommé au gouvernement à la faveur d'un coup de force du clan présidentiel contre les hommes proches de Ali Benflis, s'apprêterait à nommer à la tête de l'Entreprise nationale des équipements professionnels l'ancien DG de cette société. Seulement, ce responsable avait été relevé de ses fonctions par l'ancien ministre, Abdelhamid Abbad, à la suite d'un rapport de l'Inspection générale des finances (IGF). La main de Nacer Bouteflika, chef de cabinet de ce département, ne serait pas étrangère à cette décision pour le moins intrigante, estiment ces sources. À moins que l'objectif inavoué de cette opération soit la mainmise sur cette entreprise visiblement convoitée en raison de l'importance de son budget estimé à quelque 200 millions de dollars par an, s'interrogent encore ces sources.