Démarche n De nouvelles mesures pour la prochaine rentrée de la formation professionnelle, prévue le 18 octobre, ont été prises pour adapter la formation aux besoins du marché de l'emploi. Invité de l'émission hebdomadaire «Tahaoulat» de la chaîne I de la radio nationale, El-Hadi Khaldi, ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels a précisé : «conformément aux instructions du président de la République, il a été procédé à l'installation de cellules de gestion et d'orientation au niveau de tous les centres de formation professionnelle pour l'accompagnement des stagiaires avant, pendant et après la fin du stage de formation pour les informer des différentes spécialités dont a besoin le monde de l'emploi.» Ces cellules sont constituées de cadres des secteurs de la formation professionnelle, de la solidarité nationale, du travail, de l'emploi et de la sécurité sociale. Lors de cette rentrée, M. Khaldi a annoncé également le lancement de la formation intensive, de 5 à 6 mois, à l'issue de laquelle le stagiaire reçoit un brevet d'aptitude. Il a précisé que ce type de formation est destiné aux diplômés universitaires et à ceux de la formation professionnelle recherchant un emploi, ainsi qu'aux travailleurs licenciés, soulignant que ce type de formation vise à résorber le chômage et à répondre aux besoins du marché de l'emploi. «Le Premier ministre avait donné, en juillet dernier, des instructions aux différentes institutions et aux secteurs publics en vue de recenser leurs besoins en main-d'œuvre et d'en informer le secteur de la formation professionnelle», a indiqué le ministre, rappelant que son secteur a reçu jusqu'à présent plus de 70% de ces besoins qui sont en cours d'examen. Il a, en outre, annoncé l'installation prochaine du conseil national du partenariat entre le secteur de la formation professionnelle et les autres secteurs concernés, outre la nomination de son président, qui sera l'un des principaux acteurs du secteur économique. Concernant les avantages, M. Khaldi a souligné que le stagiaire reçoit, au début de la formation, une aide financière de 2 000 DA pour l'acquisition de matériel propre à la formation. Le ministre a annoncé que son département se penche actuellement sur l'élaboration d'un diplôme de l'enseignement professionnel de troisième niveau, qui «est plus élevé que le diplôme de technicien supérieur». Concernant la création d'instituts et de centres de formation, le ministre a rappelé le décret promulgué et qui définit le cahier des charges d'ouverture de ces centres et d'investissement dans le domaine de la formation, par des spécialistes. Selon le même responsable, le secteur qui compte 37 000 encadreurs sera bientôt renforcé par 7 000 nouveaux postes pédagogiques.