La valse des entraîneurs reprend de plus belle, dans le championnat professionnel de Ligue 1 avec le départ d'Ighil Méziane de la JSK et de Rachid Bouarata du CSC. Ces départs portent le nombre de techniciens limogés ou démissionnaires depuis l'entame de l'actuel exercice à 19. Seuls quatre clubs en l'occurrence l'USMH, le CAB, le MCEE et le WAT, n'ont pas changé d'entraîneurs jusque-là. Il faut dire que cette valse des coaches a d'ailleurs commencé très tôt cette saison avec le départ de Moussa Saïb de la barre technique de la JSK après un parcours catastrophique en Coupe de la Confédération africaine de football à l'intersaison. Il a été remplacé au pied levé par Méziane Ighil qui a préféré contre toute attente quitter l'ASO Chlef, et laissé le banc à Nouredine Saâdi. Ighil Méziane n'aura tenu finalement que 5 mois à la tête des Canaris avant d'être remercié à son tour. Il est déjà pressenti au CSC qui vient justement de consommer son second entraîneur de la saison en l'occurrence Bouarata après avoir déjà congédié en début de saison le Brésilien Dos Santos. À titre anecdotique, notons que, ironie du sort, les deux entraîneurs ont payé les frais d'une défaite contre l'ASO, à l'aller comme au retour. À l'AS Khroub ou rien ne va cette saison, Liamine Bougherara a jeté l'éponge suite aux mauvais résultats qu'il a enregistrés et a été remplacé par El-Hadi Khezzar , lui aussi désormais menacé. Ce fut le cas également avec le technicien palestinien Mansour Hadj, limogé de son poste d'entraîneur du MC Oran pour les mêmes raisons, c'est-à-dire insuffisance de résultat alors qu'il venait à peine de remplacer le Français Alain Michel qui a décidé de son côté de plier bagages quelques jours seulement après avoir pris ses fonctions, durant l'intersaison. Ce fut au tour de Benchiha de prendre l'équipe l'espace d'un match avant qu'il ne soit débarqué au profit de Henkouche mais ce dernier est tout aussi remercié pour être remplacé par Chérif El-Ouazzani. Ce dernier abandonnera également au bout d'un match pour laisser la place à un autre retour de Henkouche. L'Entente de Sétif s'est retrouvée sans entraîneur après seulement une journée de championnat suite au départ surprise du Français Christian Jaques Castellan .Il sera remplacé par le Suisse Alain Geiger qui a retrouvé le championnat algérien après l'avoir quitté sept mois auparavant lorsqu'il avait dirigeait la JSK avant d'être remercié à l'issue de la demi-finale perdue en Ligue des champions d'Afrique devant le TP Mazembé. On retiendra également le passage éclair d'Abdelhak Benchikha qui n'a pas fait long feu au MC Alger en dirigeant seulement l'équipe pour quelques rencontres avant de céder sa place au Français François Bracci. Le MCA avait du reste entamé la saison avec le technicien intérimaire Meguelati. Le CRB, l'un des deux leaders du championnat n'est pas également en reste puisque le Chabab a commencé d'abord avec le technicien italien Solinas avant d'engager Djamel Menad. Idem pour la JSMB qui a commencé avec Fouad Bouali avant de recruter un ancien mouloudéen en l'occurrence Alain Michel. La lanterne rouge du Championnat, le NAHD, a déjà changé deux fois d'entraîneur avec les arrivées successives de Medjahed, puis Hamouche, puis Merzekane et ce n'est peut être pas fini ! Enfin, le MC Saïda vient de perde son coach Toufik Rouabeh qui a préféré quitté le navire sous la pression des résultats décevants de l'équipe. Nous remarquerons juste qu'au milieu de cette statistique ahurissante d'entraîneurs virés et changés comme des fusibles, aucun président n'a daigné démissionner à son tour. Curieux n'est ce pas ? S L