Cela faisait bien longtemps que la ville de Tizi Ouzou n'avait pas connu une telle tempête de neige et le match JSK-WAT était bien incertain en début d'après-midi. Les travailleurs de l'Opow de Tizi Ouzou ont travaillé d'arrache-pied durant toute la matinée pour déneiger tant bien que mal le tartan du stade du 1er-Novembre qui était couvert d'un épais manteau blanc. Finalement, l'arbitre de la rencontre, M. Halalchi, a décidé de décaler d'une heure le coup d'envoi du match pour permettre le déblayage d'une grande partie du terrain, notamment le tracé réglementaire de l'aire de jeu. Et ce fut dans un décor véritablement sibérien que les 22 acteurs se sont donné la réplique, malgré des conditions de jeu exécrables. En dépit de la détermination des joueurs kabyles, la première occasion du match est à l'actif des Tlemcéniens, et ce, par le biais du capitaine Boudjakdji, auteur d'un coup franc terrible des 25 mètres, qui passe légèrement à côté (5'). La JSK réplique par son nouvel attaquant malien, Dembélé, qui a littéralement claqué dans la surface de réparation. Les Kabyles crient au penalty, mais l'arbitre, M. Halalchi n'est pas du même avis (9'). La JSK domine les débats, mais le WAT ne lâche pas prise, à l'image de l'excellent Bourahli qui place une belle tête croisée, difficilement captée par Asselah (21'). Visiblement décidée à renouer avec le succès, la JSK jette toutes ses forces dans la bataille et Hanifi réussira à ouvrir superbement le score d'un maître-tir des vingt mètres qui eut raison de l'excellent gardien Mazouzi (23'). Peu habitué à évoluer sur une surface enneigée, le nouvel attaquant de la JSK, Dembélé, se démène comme un beau diable et a failli doubler la mise sur une reprise de tête décroisée qui passait légèrement à côté alors que Mazouzi était archibattu (35'). Après le repos, les Tlemcéniens jettent toutes leurs forces dans la bataille pour tenter de revenir au score. Ils parviendront à exercer un long pressing dans le camp kabyle, ils sont finalement tombés sur une JSK des grands jours. Et pour preuve, le buteur du jour, Hanifi, se signalera encore par un tir fracassant sur la transversale (58'). Biens amenés par le tandem Ombane-Belghiri, les Widadis réussiront encore à bousculer la défense kabyle, mais leur bourreau avait pour nom Hanifi qui s'en allait exécuter Mazouzi d'un maître-tir pour libérer totalement son équipe (77'). Dès lors, il n'y avait plus de match, et Hanifi, encore lui (85'), tout comme Rial (87') auraient pu corser aisément l'addition. M H