Deux journalistes, un Français, le photographe Rémi Ochlik, et une Américaine, Marie Colvin, ont été tués à Homs, en Syrie, mercredi. Selon plusieurs agences de presse, les deux personnes sont mortes après un pilonnage de l'armée syrienne sur la ville, considérée comme le bastion de la « rébellion ». La France et les Etats Unis n'ont pas tardé à réagir. Ainsi le président Sarkozy a estimé que la mort des deux journalistes « montre que maintenant ça suffit, ce régime doit partir ». De leurs côtés, les Etats-Unis, par l'entremise de leur porte-parole de la diplomatie, Victoria Nuland, ont estimé que « cet incident tragique est un nouvel exemple de la brutalité du régime d'AL-Assad ». La Russie, dans un communiqué du ministère des affaires étrangères, a également condamné « fermement » le drame en précisant que Moscou était « très préoccupée, dans la mesure où ce n'est pas la première fois que des correspondants étrangers sont tués en Syrie ». Du côté de Damas il y a eu une réaction du ministre de l'information, Adnane Mahmoud. Dans une déclaration à la presse l'officiel syrien a déclaré que « notre ministère n'est pas au courant de leur entrée ou de leur présence sur le territoire syrien. Nous avons demandé aux autorités compétentes à Homs de les rechercher ». R.W