L'“émir” de la seria de l'ex-GSPC de Cap Djinet B. Saïd, 48 ans, alias Abou Hamza, ainsi que son lieutenant ont été abattus dans la soirée d'avant-hier au lieu-dit Thouara entre Cap Djinet et Ouled Aïssa, a-t-on appris de sources sécuritaires. Deux armes de type Kalachnikov et un PA ont été récupérés sur les deux terroristes dont les corps ont été acheminés à hôpital de Bordj Ménaïel. Les forces de sécurité ont exploité des informations données par des citoyens avant de tendre une embuscade à cet “émir” qui s'apprêtait à rejoindre le domicile familial situé à Thouara. Après avoir refusé de se rendre tout en tirant des coups de feu en direction des forces de sécurité, les deux terroristes seront éliminés lors des échanges de coups de feu. En plus des trois armes saisies, les forces de sécurité ont également récupéré une somme d'argent sur les deux terroristes. L'“émir” Abou Hamza est l'un des plus anciens terroristes de la région. Il a rejoint les maquis en 1998 avant de ralier katibat El-Ansar qui sévit entre Cap Djinet et le l'ouest de Tizi Ouzou en passant par Dellys. Nos sources affirment qu'il est à l'origine de plusieurs attentats terroristes commis à Dellys, Sidi-Daoud, Ouled Aïssa, notamment l'attentat perpétré en 2010 contre un convoi militaire qui a fait plus de deux morts. Son acolyte T. Hamid dit Khaled originaire de Sidi-Daoud avait, quant à lui, pris le maquis en 2009. Lui aussi aurait pris part à de nombreuses attaques contre les forces de sécurité comme il est impliqué dans plusieurs opérations de kidnapping et de racket dans la cette région. Cette opération intervient quelques jours seulement après la mise hors d'état de nuire de neuf autres terroristes à Béni Khelifa sur les hauteurs de Béni Amrane. Ainsi, ce sont onze terroristes abattus en l'espace d'une semaine dans la wilaya de Boumerdès. Par ailleurs, une bombe artisanale a été désamorcée hier matin sur la RN12 reliant Tizi Ouzou à Alger. L'engin explosif a été découvert dans un sachet au bord de la chaussée au lieu-dit Boudiou. La route a été fermée à la circulation pendant plus d'une demi-heure pour permettre aux artificiers de neutraliser la bombe. M. T.