General Electric (GE) vient de publier les résultats de son second “Baromètre de l'innovation mondiale” annuel. L'étude a sondé près de 3 000 cadres supérieurs importants dans 22 pays. Pour la première fois cette année, l'Algérie fait partie de l'étude. Le Baromètre a été commandité par GE et réalisé par le cabinet indépendant de consultants et d'experts en recherche StrategyOne. L'étude compare la perception de l'innovation en Algérie — en lien avec la manifestation de satisfaction et d'optimisme dans le pays — à 21 autres marchés à travers la planète. “Le Baromètre de GE montre clairement que les Algériens pensent que les deux dimensions essentielles à l'innovation passent à travers un environnement ouvert à un changement positif, à la créativité et à une amélioration continue ainsi que des solutions qui profitent tant à la société qu'aux résultats sociaux”, souligne GE dans un communiqué de presse. Environ 87% des cadres algériens croient que l'innovation est un moteur essentiel pour une économie compétitive, ce qui mènerait à plus d'opportunités de travail et de localisation. 85% des perceptions en Algérie croient qu'aujourd'hui, plus que jamais, les PME et les individus peuvent innover tout autant que les grandes entreprises et 60% croient fortement qu'aujourd'hui l'innovation est plus du ressort de la créativité individuelle qu'issue de recherches scientifiques de haut niveau. 86% des cadres algériens estiment que l'innovation au XXIe siècle passe plus par des partenariats entre plusieurs acteurs que par le succès d'une organisation seule et 76% pensent que les innovations les plus importantes seront celles qui apporteront une valeur ajoutée à la société dans son ensemble et non à l'individu ou aux citoyens. “Parmi tous les pays étudiés dans le cadre de ce rapport, les Algériens sont ceux ayant fait preuve du plus fort taux d'optimisme d'innovation.” “Ceci démontre un enthousiasme très fort vis-à-vis des avantages apportés par l'innovation dans la vie quotidienne”, note GE, précisant que les Algériens pensent, d'ailleurs, que les secteurs qui bénéficieraient le plus de politiques d'innovation sont le secteur médical ainsi que le secteur des énergies, bien qu'ils mettent également en exergue le potentiel de secteurs tels que la construction ou encore les biens de consommation rapide. “Il est tout à fait remarquable de constater que malgré un environnement économique difficile, notamment du fait de la crise qui secoue les marchés internationaux, les Algériens demeurent optimistes et dynamiques quant au développement économique du pays”, a relevé Toufik Fredj, président-directeur général de GE Afrique Nord-Ouest. M. R.