Contrairement aux éditions précédentes, cet évènement devra drainer un monde fou. Avec plus de 40 exposants et 17 000 mètres carrés d'espaces, ce carrefour sera une opportunité offerte aux concessionnaires pour démontrer le succès de leur mode d'organisation. La Safex aussi. Que de monde, que de look apporté à l'évènement, que de promotions attendues au moment où on assiste à une flambée des prix des véhicules, mais aussi que de surprises, la 15e édition du Salon international de l'automobile d'Alger, qui se déroulera du 15 au 25 mars au Palais des expositions (Pins maritimes), revêt un caractère stratégique. Et pour cause, toutes les firmes présentes en Algérie voudraient vendre. Non pas l'image, déjà travaillée maintes fois au gré d'une clientèle moins exigeante, mais plutôt le produit. Le pur produit qui devra s'imposer dans un marché qui pourrait, lui aussi, reculer à n'importe quel moment. «Saturé» dans la forme, «ouvert» dans le fond, le marché algérien de l'automobile a cette spécificité que les autres marchés (mondiaux) n'ont pas : la voiture, ça roule. Même si, parfois ou souvent, ça ne marche pas. Le contraste y est en tout cas, tous les segments sont disputés. Côté Palais des expositions (Safex), on s'attèle à réussir un sans-faute. Lors d'un point de presse organisé hier, les membres de l'Association algérienne des concessionnaires automobiles (AC2A) ont mis en exergue la nécessité de “mieux adapter l'impact de l'événement aux nécessités économiques nationales, de canaliser et valoriser les actions de vulgarisation dans le cadre de la prévention et de la sécurité routières, promouvoir la culture de l'entretien, mais, aussi le respect de l'environnement afin de réussir le nouveau cap de professionnalisation.” L'opportunité est offerte aux membres de l'AC2A, mais également à la Safex, de souligner la création d'espaces dédiés à l'encouragement des investissements économiques dans le secteur automobile et la promotion de la sous-traitance nationale, la prévention et sécurité routières et la mise en place d'un programme d'animation multiforme traitant de thématiques d'intérêt national. Ce salon sera l'occasion pour les professionnels de rechercher des partenariats économiques et des mises en relation d'affaires à privilégier pour l'automobile en Algérie. Ainsi, commodités, sécurité, disponibilité des personnels, services, prestations de proximité, gestion maximale et fluidité du parking, informations, orientation et j'en passe, il faut dire que les doléances des concessionnaires, pas toutes évidemment, sont prises en charge pour donner un nouveau souffle à ce salon. Un salon que l'AC2A a soigneusement préparé pour offrir aux visiteurs un confort maximal aux stands, un décor différent à l'accueil et des commandes prêtes à la livraison, concurrence oblige. Surtout que ladite organisation a connu un changement après la nomination de Noureddine Hassaim, qui a succédé à Mohamed Bairi. Des promotions et des surprises, il y en aura à gogo ! À chacun ses goûts, la découverte en vaut le détour. Mais aussi un salon précédé par une première en Algérie : la remise du prix de la meilleure voiture de l'année par une vingtaine de journalistes exerçant dans les magazines et les journaux spécialisés (presse écrite, audiovisuelle et électronique) dans ce secteur en expansion. Une chose est sûre : ces journalistes ont réussi à s'organiser merveilleusement autour d'un cercle dénommé Club des journalistes algériens de l'automobile (CJAA). Ainsi, les membres du CJAA ont eu l'opportunité de savourer un moment historique dans un évènement aussi grandiose. F. B.