L'Association des concessionnaires automobiles d'Algerie (AC2A) et la Société algérienne des foires et expositions (Safex) se sont finalement entendues sur la date d'ouverture de la 13e édition du Salon international de l'automobile 2009 (SIA 2009), fixée au 30 septembre après moult discussions et reports. La Safex s'est toujours tenue, selon un communiqué, à la date fixée durant les précédentes éditions, à savoir le mois de mars. Ce qui ne semble pas arranger les affaires de l'AC2A, sous prétexte de l'ouverture à la même date du salon international de l'automobile à Genève. Les mois d'avril et de mai ont en outre été exclus car coïncidant avec l'organisation de l'élection présidentielle, selon M. Bairi Mohamed, président de l'AC2A. Et puis il y avait aussi la tenue de la Foire internationale d'Alger à la même période. L'AC2A n'a pas cautionné non plus l'organisation de la manifestation durant les mois de juin, juillet et d'août, selon un communiqué de l'Association qui met l'accent sur les considérations commerciales et le risque de voir une faible présence de visiteurs et de clients potentiels. C'est ainsi que la Safex et l'AC2A ont confirmé cette date de l'événement prévu du 30 septembre au 10 octobre prochain 2009. La Safex a publié ainsi dans son programme de fin de l'année 2009 ce SIA à la date prévue. Voilà pour le côté historique de ce Salon. Par ailleurs, on s'attend à une forte participation de concessionnaires automobiles à la 13e édition d'Alger qui devient ainsi un rendez-vous incontournable dans la région de la Méditerranée. On refuse de donner pour l'instant le nombre de participants au niveau de la Safex dont un responsable commercial se contente de souligner l'importance de l'événement en termes de business et de commerce. C'est également le même son de cloche au sein de l'AC2A dont certains concessionnaires annoncent de grands rabais sur les prix affichés actuellement dans les showrooms. Il s'agit, dira l'un d'eux, contacté par téléphone, de parer au mieux à la taxe automobile et surtout à la suppression du crédit bancaire. Il n'en demeure pas moins que le marché algérien reste attractif et convoité par les producteurs européens, asiatiques et américains qui ouvrent des représentations locales à travers les grandes villes d'Algérie. «Le marché algérien est tellement porteur en termes de commerce qu'il étouffe toute perspective d'investissement dans la construction ou le montage automobile en Algérie», estime un expert en commerce international qui cautionne pleinement la décision des pouvoirs publics relative à la suppression du crédit automobile.