Le Mouloudia d'Oran n'a pu faire mieux, hier après-midi, qu'un nul à domicile face à l'USMA, hypothéquant ainsi assez sérieusement ses chances de maintien parmi l'élite. Pourtant, l'entame de match des protégés de Raoul Savoy était quasi-idéale avec cette première grosse occasion à la 11e minute, lorsque le coup franc de Belaïli fut dévié de la tête par El-Bahari qui trouvera néanmoins sur son chemin un impérial Zemmamouche qui écartera le cuir d'un réflexe inouï. Le gardien usmiste ne put cependant rien sur cette frappe croisée à ras de terre de Bourezama successive à un intelligent échange de balle avec Belaïli pour l'ouverture du cuir (14'). Sur sa lancée, le MCO passera même à côté du break lorsque, suite à une perte de balle usmiste, Dagoulo s'en alla seul vers les bois de Zemmamouche pour servir Aouedj dont le tir croisé passera à côté du montant gauche des Rouge et Noir de Soustara. La réponse usmiste fut, toutefois, aussi sèche qu'efficace lorsque sur un centre parfait de l'intenable Ferhat à la 33e minute, Noureddine Deham placera une rageuse tête plongeante à bout portant pour le but de l'égalisation. Trois minutes plus tard, le même Deham, par maladresse, manquera de peu de doubler la mise sur une action quasi similaire avec Ferhat, avant de voir El-Bahari expédier de la tête une balle chaude sur corner qui alla ricocher sur la base du montant droit du keeper usmiste avant d'être dégagée par sa défense. La dernière action de ce premier half très animé en dépit du huis clos est à mettre à l'actif de Lemmouchia dont le ballon en cloche sur coup franc faillit surprendre un Fellah qui dut s'appliquer pour détourner le cuir en corner. Ne faisant aucune concession aux représentants de sa ville natale, Noureddine Deham faillit ensuite par deux fois assommer le MCO. Une première fois à la 57' sur un centre de Ferhat sur lequel il s'est emmêlé les pinceaux, la seconde à la 65', lorsqu'il expédia un boulet de canon qui heurtera l'équerre de la barre transversale de Fellah. Ayant fait l'énorme erreur stratégique de sortir son plus dangereux élément offensif qu'est Belaïli à l'heure de jeu, Raoul Savoy verra ensuite avec beaucoup de regrets une tête décroisée du Centrafricain Dagoulo passer juste à côté du cadre usmiste (89') pour ce qui aura été l'ultime escarmouche de ce duel qui faillit sortir de son cadre sportif au coup de sifflet final de M. Achouri, lorsque une mini-mêlée générale embarquera Sebbah et Bahari, d'un côté, avec Ouznadji et Deham, de l'autre. R B