Le président du Front pour la justice et le développement (FJD), Abdallah Djaballah, a animé, hier à Bordj Bou-Arréridj, un meeting au complexe culturel Aïcha-Haddad. Devant une assistance acquise à sa cause, Djaballah a appelé à l'application du contenu de la déclaration du 1er Novembre 1954, qui a lancé les fondations d'un Etat algérien démocratique dans le cadre des principes de l'islam. Pour concrétiser ce projet, le leader du FJD a demandé à ses partisans d'aller en masse aux urnes, le 10 mai prochain “une révolution des urnes”, comme il l'a appelé. Il a expliqué, par ailleurs, que la démarche de son parti s'appuie sur les principes de l'islam, la fidélité aux chouhada de la Révolution de Novembre 1954 et du développement du pays dans les différents domaines. “Nous avons un programme qui va répondre à toutes les attentes des citoyens et surtout la principale attente qui est la liberté”, dira-t-il. “L'Algérien ne restera pas tributaire d'une personne encore moins d'un pouvoir mais de sa conviction tout simplement”, ajoute-t-il. Le FJD répond parfaitement à l'objectif du renforcement de “la protection du citoyen et de ses biens, ainsi que de lui permettre de vivre dignement dans un pays où ses intérêts sont préservés sur les bases de la justice, de l'équité et de l'égalité”, conclut-il. C B