Dans son 37e numéro, daté du 16 au 29 février, le bimensuel économique L'Eco a consacré une enquête à la filière oléicole. Intitulée “Entre ambitions et contraintes”, l'enquête du mensuel a tenté de traiter le sujet sous ses différents aspects, notamment économique et social, et ce, à travers des reportages réalisés dans plusieurs wilayas du pays, dont Béjaïa, Oran et Tlemcen. L'Eco nous apprend que malgré l'énorme potentiel que recèle notre pays (plus de 32 millions de plants), la production demeure insignifiante en comparaison avec les pays voisins. Avec une moyenne annuelle qui avoisine les 35 millions d'hectolitres l'Algérie se positionne au 5e rang des pays producteurs dans le Bassin méditerranéen. Selon les spécialistes du domaine approché par L'Eco, la régression de la filière est due à plusieurs facteurs. Outre la sécheresse et les incendies de forêt, le manque de savoir-faire dans la production et la cueillette entraîne la dégradation de la durée de vie des oliviers ainsi que la baisse de leur rendement. Dans la wilaya de Béjaïa qui représente 17% du potentiel national, la production avoisinerait cette année les 10 millions de litres. Les quelque 4,3 millions d'oliviers qui sont répartis sur environ 8 000 parcelles, constituent la principale source de revenu pour plus de 4 000 exploitants. Pour la wilaya de Tlemcen qui compte 18 conserveries et 20 huileries, la production a connu une baisse de 40 % cette année. Dans l'Oranie, le mensuel propose aux lecteurs un reportage sur la région de Sig, haut lieu de l'olive, où la campagne 2010 /2011 a été de 380 000 quintaux alors qu'elle était de 281 000 quintaux durant la campagne 2009/2010. En plus de cette enquête sur la filière oléicole, le bimensuel a consacré sa rubrique événement à l'environnement des PME. Il est ainsi question de l'opération de rééchelonnement des dettes fiscales et parafiscales des PME en difficultés qui a été lancée le 1er février 2012. Selon Abderrahmane Benkhalfa, questionné par L'Eco, il s'agit d'une démarche de grande envergure. Le montant que le Trésor devrait payer à la place des banques, c'est-à-dire les intérêts, dépassera les 30 milliards de dinars et pourrait atteindre les 40 milliards de dinars. Réda Hamiani, président du FCE, indique que son organisation a pris acte de cette décision prise lors de la dernière Tripartite et que l'opération est en cours et elle se passe bien. Il ressort, selon L'Eco, que les premières évaluations de ce programme démontrent que le secteur de l'industrie a pris la part du lion avec une centaine d'entreprises. L'interview de ce numéro 37 a été consacré à l'ambassadrice, chef de la délégation de l'EU à Alger, Laura Baeza, dans lequel elle est revenue sur la question du démantèlement tarifaire. Elle indique à ce titre : “Nous sommes en phase de rapprochement des positions”.