En tournée dans l'Ouest algérien, Naïma Salhi, la présidente du Parti de l'équité et la proclamation (PEP), a rencontré, jeudi, à la maison de la culture Abdelkader- Alloula, ses militants et sympathisants, une centaine environ, cependant avec deux heures de retard sur l'horaire prévu. Dans son discours d'une vingtaine de minutes seulement, Naïma Salhi a abordé succinctement plusieurs thèmes liés au projet de société que le PEP ambitionne de proposer s'il a son mot à dire dans le futur Parlement comme la création d'un million de petites et moyennes entreprises afin, a-t-elle dit, “de régler définitivement le problème de l'emploi car les dispositifs actuellement en place sont à durée indéterminée” ou “la réalisation de suffisamment de logements au profit des jeunes pour favoriser leur mariage précoce afin de les arracher des sentiers battus”. Après avoir indiqué que son parti s'est abreuvé et inspiré des principes fondamentaux du 1er Novembre 1954, l'oratrice a estimé “qu'il n'est pas normal que les députés soumettent au préalable aux ministres les questions à poser alors que leur mission est autrement plus importante que celle de l'Exécutif” ajoutant “qu'il faut oser opérer le changement maintenant qui s'impose comme la solution radicale pour entamer une nouvelle ère de développement et de progrès”. Enfin, Naïma Salhi, après avoir mis en évidence les vertus de la charte politique du PEP “très proche des préoccupations légitimes des jeunes”, a averti qu'il ne fallait pas marginaliser les nouveaux partis car, a-t-elle, souligné “ils sont porteurs d'idées novatrices, celles-là mêmes qui véhiculent une démarche moderne et futuriste de la prise en charge des problèmes de société”. B. A