Protestation des enseignants de l'Unpef Une soixantaine d'enseignantes et d'enseignants affiliés au syndicat Unpef ont protesté, durant plus de deux heures, devant le siège de la direction de l'éducation d'Oran, restée muette et fermée face aux cris et à la colère des protestataires. Ce sont essentiellement les délégués et les membres des bureaux des différents établissements d'Oran qui ont choisi de se regrouper, hier matin, tandis que leurs collègues observaient une grève au sein des établissements avec un taux de participation de 67%, selon le syndicat. Le slogan le plus repris par les enseignants avec une forte mobilisation des femmes interpelle le président de la République “Bouteflika qu'a tu fais de nos revendications et dossiers !”, rappelant du coup leurs revendications, notamment le gel du statut particulier dans la version Benbouzid, le droit à la promotion pour les adjoints de l'éducation, la gestion des œuvres sociales. Ainsi, le secteur de l'éducation va de conflit social en conflit social, en inscrivant dans la durée le malaise général. D. LOUKIL Béchar : Saisie de près d'une tonne de kif à Abadla Les éléments de la gendarmerie nationale relevant de la brigade territoriale de Abadla ont saisi, cette semaine, 994,9 kg de kif suite à une fouille d'un véhicule de marque Accent, au niveau de la RN6, reliant Béchar à Adrar. Selon les gendarmes, cette quantité de kif était dissimulée dans le siège arrière du véhicule. Le conducteur, âgé de 30 ans, a été arrêté. Présenté au parquet de Abadla, le mis en cause a été écroué par le magistrat instructeur, en attendant sa comparution devant le tribunal. Roukbi R. SIDI BEL-ABBèS : Deux dealers, dont un Marocain, dans les filets de la police Les éléments de la brigade de lutte contre les stupéfiants de la sûreté de la wilaya de Sidi Bel-Abbès viennent de mettre fin aux agissements de deux dealers, dont un ressortissant marocain, S.M., 45 ans, en situation irrégulière, qui écumaient les quartiers de la ville. Les faits remontent à la semaine écoulée, suite à une souricière tendue par les policiers à S.M. qui a été appréhendé, près de son domicile, alors qu'il faisait une transaction portant sur 0,7 g de kif avec un dealer, K.M., 29 ans. La perquisition du domicile de S.M. a permis la saisie d'une autre quantité de kif traité, conditionné sous forme de onze plaquettes, un rouleau de cellophane et un cutter. Les deux mis en cause ont été présentés devant le parquet près le tribunal de Sidi Bel-Abbès et écroués pour détention et trafic de stupéfiants. A. BOUSMAHA Ali Fawzi Rebaïne à Mascara : “Certains partis font honte” En marge de la campagne électorale, Ali Fawzi Rebaïne, président du parti Ahd 54, a animé, dans la salle de conférences de la maison de la culture, un meeting populaire, mardi après-midi. Un rendez-vous qui n'a pas enregistré l'adhésion populaire souhaitée par les organisateurs qui ont relevé, à leurs dépens, la température des agitations ainsi que l'écart séparant leur cercle de ceux des grands partis qui dominent la scène politique à Mascara en cette période. Bref et usant d'un vocabulaire agressif, le président de Ahd 54 a particulièrement critiqué les médias publics : “Les chaînes nationales de télévision et les stations de radio ont favorisé certaines formations politiques en leur accordant plus de temps de parole au détriment des autres. Les partis qui ont bénéficié de ces avantages sont à la solde du pouvoir.” Poursuivant son discours, l'orateur a détaillé les grandes lignes du programme de son parti : “Nous avons proposé des solutions aux problèmes qui enveniment le quotidien des citoyens. Nous préconisons des résolutions n'excédant pas 5 ans pour les problèmes qui n'ont pu être solutionnés depuis 50 ans. Il suffit de nous donner l'occasion de démontrer nos capacités et éliminer la crise du logement, le problème du chômage. Nous avons des initiatives pour encourager les émigrés algériens à investir dans leur pays. Actuellement, le problème du logement est devenu un moyen de pression exercé par le pouvoir pour intimider les populations.” Pour M. Rebaïne, le président de la République ne peut être le premier magistrat du pays mais traité au même titre que le simple citoyen afin de répondre pour ses actes devant la justice. En conclusion, le président de Ahd 54 a dénoncé le comportement qu'il a qualifié de honteux de certains dirigeants de partis politiques qui usent de coups bas pour attirer les électeurs. A. B.