CELA S'EST PASSE À LA RECETTE DES P ET T DE HASSIBA-BEN-BOUALI Hold-up en plein jour à Alger Spectaculaire hold-up que celui commis, jeudi dernier, en plein jour, au cœur de la capitale. Tout a commencé aux environs de 12 heures précises, lorsqu'un individu pénètre dans l'enceinte de la poste de la rue Hassiba-Ben-Bouali et demande à voir le receveur. Le malfrat en question a choisi l'heure de pause pour tromper la vigilance des agents présents derrière les guichets. Dès l'apparition du receveur, le cerveau de l'opération se présente à lui : “Je suis un agent des services de sécurité et je suis chargé d'effectuer un contrôle de routine sur le trafic de faux billets de 1 000 dinars. Vous devez alors coopérer et m'ouvrir le coffre pour constater de visu la chose”, informe le malfrat, rapportent des sources bien informées. Arrivé au niveau de la salle des coffres, il dégaine et braque le receveur de la poste avant d'accaparer une somme d'argent évaluée, selon les premiers éléments de l'enquête, à 700 millions de centimes. Ses complices qui l'attendaient à l'extérieur veillent, évidemment, au bon déroulement de l'opération. Une fois l'argent dans le sac, le braqueur enferme le receveur dans le coffre intérieur et quitte la poste avant de s'évaporer avec le pactole dans la nature. Les services de sécurité sont vite intervenus. Mais, en vain. Les voleurs ne sont plus à la poste. “L'enquête avance et les services de sécurité n'écartent aucune piste. Une chose est sûre, la complicité dans ce genre d'opération est certaine. C'est pour cela que tous les éléments d'information sont précieux pour arriver à mettre la main sur ce groupe”, nous a indiqué, hier, une source. Cet énième vol de bureaux de poste remet à l'ordre du jour le débat sur la sécurité au niveau des recettes principales. En effet, des postes situées dans des grandes villes sont, depuis quelque temps, le théâtre de plusieurs opérations de hold-up. Souvent, ce sont des sommes d'argent faramineuses qui sont dérobées et les opérations se déroulent en plein jour et ce, sous le regard impuissant des agents de la poste. Aujourd'hui, le constat est là : nos postes ne sont pas sécurisées, alors que le banditisme et l'insécurité prennent de l'ampleur, en plus des agressions caractérisées enregistrées çà et là dans les rues de la capitale. F. B.