À l'horizon 2014, la superficie irriguée à partir des systèmes économiseurs d'eau sera de l'ordre de 77 745 hectares et représentera 92% de la superficie totale irriguée. Un objectif de 84 505 hectares de superficie irriguée est visé, d'ici 2014, par le ministère de l'Agriculture et du développement rural (MADR), nous a indiqué un cadre à la direction des services agricoles de Khenchela. S'insérant dans le cadre du programme spécifique de l'économie de l'eau élaboré par le MADR en matière de renouveau agricole et rural, cet objectif exige un effort particulier de la part de l'ensemble des intervenants du secteur. Il nécessite, essentiellement, la mise en place d'équipements économiseurs d'eau. Il a rappelé que la superficie irriguée est passée de 38 364 ha en 2010 à 40 131 hectares en 2011. La superficie irriguée équipée en systèmes économiseurs d'eau (aspersion et localisé) est passée à 4 300 hectares en 2011, a-t-il ajouté, avec le développement des systèmes économiseurs d'eau, par l'extension et la reconversion des systèmes gravitaires existant en systèmes économiseurs d'eau et l'affectation au secteur de l'agriculture de l'équivalent du volume d'eau mobilisé. À terme, la superficie irriguée à partir des systèmes économiseurs d'eau sera de l'ordre de 77 745 hectares à l'horizon 2014 et représentera 92% de la superficie totale irriguée estimée, par l'objectif du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, à 84 505 hectares, a-t-il encore précisé. L'évolution de la surface irriguée projetée nécessitera un volume de 458 309 000 m3 d'eau, ce qui dépasse les disponibilités en eau prévues par le ministère des Ressources en eau dans le cadre du Plan national de l'eau (PNE), d'où le recours aux systèmes économiseurs de l'eau, a-t-il ajouté. La qualité des équipements mis en place est souvent en deçà des performances requises, ce qui se traduit par une baisse tangible de leur efficience, et l'utilisation irrationnelle de la ressource en eau est due à la méconnaissance des techniques d'irrigation d'économiseurs d'eau et à l'insuffisance de référentiels techniques, a-t-il observé. M. Z.