Dix étudiants algériens suivront à partir de juin prochain un mois de formation à la Kelly School of Business de l'université d'Indiana. Le département d'Etat américain et l'entreprise Coca-Cola ont accordé une bourse d'études à ces étudiants sélectionnés parmi 1 400 candidatures recensées. Ces jeunes font partie de 100 autres issus des pays de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient (Mena). Ce groupe bénéficiera de l'expertise de cette prestigieuse université pour développer davantage leurs compétences dans le domaine du business. Ce sont des porteurs de projets qu'ils développeront grâce à leur talent en Algérie. “En investissant dans cette formation, nous espérons que ces jeunes étudiants pourront acquérir l'expertise et les nouvelles idées qui leur permettront de devenir des agents de changement et d'action, une fois repartis chez eux. Ils seront de ce fait les futurs leaders et chefs d'entreprise”, souligne le secrétaire d'Etat adjoint américain Jeffrey Feltman. Ce programme s'inscrit dans le cadre du PNB (Partners for a new begining) dont la mission est de promouvoir les perspectives économiques, l'éducation et d'encourager l'entreprenariat dans la région. En tant qu'entreprise locale dans chacun des pays de la région, la société Coca-Cola veut “rendre plus autonome la future génération d'entrepreneurs du Maroc, d'Algérie, de Tunisie, d'Egypte, de la Jordanie et de l'Autorité palestinienne dans le but de créer des entreprises locales et des ONG”, indique M. Curt Ferguson, président de Coca-Cola Mena. Ces étudiants auront ainsi la possibilité d'apprendre à préparer des business plans, maîtriser les techniques de l'entreprenariat social et du management à but non-lucratif. Ils suivront également des cours sur les pratiques et les pédagogies commerciales de base selon une formule accélérée de 4 semaines fondée sur les éléments fondamentaux du premier cycle de Kelly School. L'ambassadeur : “Les relations Algéro- américaines en nette amélioration” C'est l'un des meilleurs programmes aux USA, classé number one, pour la formation entrepreneuriale, explique-t-on dans un communiqué émanant de l'ambassade des Etats-Unis en Algérie. Au cours d'une conférence de presse qu'il a animée hier à cette occasion, l'ambassadeur, Son Excellence Henry S. Ensher, estime que les relations bilatérales entre l'Algérie et les USA s'améliorent de plus en plus. Les Etats-Unis restent le premier client de notre pays en matière d'hydrocarbures, affirme-t-il. D'autres produits algériens aussi sont en train d'être exportés. “L'Algérie est un pays qui dispose de fortes potentialités. Nous voulons mettre en place un partenariat qui a pour fondement les réformes projetées par le gouvernement algérien”, explique l'ambassadeur. M. Henry S. Ensher se dit confiant quant à la stabilité de l'Algérie et qu'aucune crainte n'a été exprimée par les Américains avant, pendant et après les récentes élections. “Ce jour-là, j'ai pris un café à la Grande-Poste en toute quiétude”, argue-t-il avec ironie. Cette situation arrange les responsables de Coca-Cola tel que le précise son représentant dans la région Mena : “nous édifierons d'autres usines et augmenterons les capacités de production.” L'entreprise est, en outre, motivée dans ce sens, avoue-t-il, par sa position de leader, sur le marché algérien dans la boisson gazeuse. B K