Le programme culturel marquant la célébration du 50e anniversaire de l'Indépendance à travers les 48 wilayas du pays doit être “cohérent, rationnel et sans dépenses excessives”, a indiqué jeudi à Alger la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi. S'exprimant à l'ouverture d'une rencontre des cadres du secteur de la culture sur la mise en œuvre du programme de la célébration du cinquantenaire de l'Indépendance, la ministre a appelé les participants à éviter la précipitation dans la préparation dudit programme et la redondance dans les activités. “Vous devez élaborer un programme à la fois logique, rationnel et cohérent afin d'éviter de fournir des efforts vainement, de perdre du temps et de dépenser trop d'argent. Le cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie est un grand évènement, nous devons honorer sa célébration”, a-t-elle recommandé aux responsables des établissements culturels sous la tutelle du ministère et des directeurs de la culture de wilaya, réunis à cette occasion. Elle les a appelés à inscrire toutes les manifestations culturelles (expositions, colloques, festivals internationaux, nationaux et locaux), prévues officiellement durant la période de juillet 2012-juillet 2013, dans le cadre de la célébration du 50e anniversaire de l'indépendance de l'Algérie et d'y impliquer le plus grand nombre d'artistes et créateurs algériens. Dans ce sens, l'oratrice a annoncé l'inauguration ce jeudi en fin d'après-midi d'une exposition de peintures du plasticien algérien Mahdjoub Ben Bella au Musée national d'art moderne et contemporain d'Alger (MaMa) qui se poursuivra jusqu'au mois de septembre tout en soulignant qu'il s'agit du premier évènement culturel inscrit dans le cadre du cinquantenaire de l'indépendance l'Algérie. La ministre a mis l'accent aussi sur le contenu des activités culturelles qui doit, a-t-elle dit, mettre en avant les valeurs patriotiques du peuple algérien durant la guerre de Libération nationale contre l'occupant français et “contrecarrer les parties étrangères qui tentent aujourd'hui de délégitimer son combat”. Par ailleurs, Mme Toumi a tenu à préciser que l'enveloppe budgétaire allouée à son département ministériel dans le cadre de cet évènement “ne représentait que la moitié du budget initial demandé”, d'où la décision de recourir au budget annuel alloué au secteur de la culture pour parachever le programme. Les travaux de la rencontre des cadres du secteur de la culture, se dérouleront pendant deux jours en deux ateliers, consacré, l'un, aux manifestations sur le patrimoine culturel, et l'autre aux activités culturelles proprement dites (théâtre, musique, chorégraphie, arts visuels et cinéma).