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Louisa 50eme partie
Publié dans Liberté le 13 - 06 - 2012

Résumé : Aïssa est enfin marié à sa cousine Tassadite. Louisa l'exhorte de prendre sa femme avec lui en France. Il refuse sous prétexte qu'elle devrait s'occuper de leurs vieux parents. Une fois rentré, il reprend son travail. Sa sœur le soupçonne de revoir Monique. Entre-temps, Louisa tombe enceinte. Elle est heureuse... Hélas ! pas pour longtemps
Mais le médecin interrompt mon excitation. Il se penche vers ma logeuse et lui murmure quelque chose à l'oreille. Cette dernière vint me border et se met à caresser mes cheveux :
-Je n'aimerais pas freiner ta joie, mais le docteur te demande de passer à son cabinet pour des examens plus approfondis... Il... il te trouve un peu trop pâle... C'est juste une fatigue passagère, je suis certaine, mais autant en avoir le cœur net.
Je mordis ma langue... Non le médecin ne me trouve pas seulement pâle... Il doit suspecter autre chose.
Je tente d'en savoir plus. On m'assura encore une fois que c'était juste des examens de routine auxquels on obligeait toutes les futures mamans.
Je promets de passer au cabinet dès que mon mari aura un moment de libre. Mme Olivier proposa de m'accompagner, mais je la remercie de sa peine. Elle s'est avérée extrêmement affective avec moi, et je ne voulais pas lui en demander plus.
Mon mari rentre, exténué, comme à ses habitudes, et me trouve encore au lit. Je lui apprends la nouvelle, avant de lui annoncer qu'on devrait passer au cabinet du médecin.
Il ne lui en fallait pas plus pour s'inquiéter. Il rêvait tant de devenir papa un jour.
Le lendemain, il m'accompagne au cabinet du médecin, où une infirmière m'as prise tout de suite en charge. Des analyses, des examens, des auscultations. Je fus passée au peigne fin.
Après une interminable journée, le médecin vint nous annoncer d'un air gai que tout allait bien.
Je pousse un long soupir de soulagement. Mais... Il brandira son index pour me recommander le repos le plus total... Je devrais ménager mon petit corps et bien le nourrir si je voulais garder mon bébé... Je lui avais appris que j'avais déjà fait une fausse couche, voilà presque deux années... Une raison supplémentaire, me rétorquera-t-il pour prendre davantage soin de moi.
Nous rentrâmes chez nous fatigués mais heureux comme nous ne l'avons jamais été. Kamel me mettra tout de suite au lit, malgré mes protestations, et alla s'occuper du dîner qu'il me servira dans un plateau.
Il avait préparé une soupe, des spaghettis aux olives, des steaks et une omelette. Je me mets à rire... Comment pourrais-je avaler tout ça ? Il me menaça d'appeler tout de suite le médecin si je refusais de manger.
à vrai dire, je n'avais pas trop faim... J'étais épuisée par ma longue journée et je n'avais qu'une seule envie : dormir d'une seule traite jusqu'au matin. Pourtant je dûs passer sous le joug et engloutir le dîner préparé par mon mari.
Il en fut satisfait. Avant d'éteindre la lumière ce soir-là, il me promettra de m'acheter un cadeau... Quelque chose qui me fera plaisir... Lui était déjà comblé par ma présence et celle de l'enfant qui allait naître... J'étais émue aux larmes... Et pour ne pas le décevoir, je lui demandais de me laisser un temps de réflexion... Peut-être irions-nous ensemble faire des emplettes pour le bébé, et d'ici là je pourrais tomber sous le charme d'un accessoire qui me fera envie.
Kamel arrange mon oreiller, rabat mes couvertures et m'embrasse pour me souhaiter une bonne nuit.
Deux mois passent. Aïssa avait appris par un cousin que Tassadite, sa femme, était enceinte. La nouvelle ne l'enchanta point. L'ombre de Monique planait toujours sur nous, et Kamel m'avait appris qu'il les avait déjà rencontrés à maintes reprises ensemble.
Je réplique à Aïssa qu'il devrait être heureux à la pensée d'être papa... Notre descendance est assurée... Que demander de plus pour fructifier notre nom et nos biens... Peut-être que ce sera un garçon... Nous n'aurions alors plus de soucis à nous faire quant à l'héritage.
Mais mon frère ne se dérida point. Je me sentais trop fatiguée pour lutter davantage. Je souffrais de douleurs au ventre et de maux de tête. Le médecin m'avait prescrit un traitement qui ne donnait rien.
Au bout d'un mois, je ne pouvais plus tenir... Je ne pouvais ni dormir, ni marcher, ni même manger... Malgré l'insistance de mon mari et de mon médecin, je ne pouvais rien avaler. La nourriture me répugnait... Je vomissais mes entrailles à la moindre odeur culinaire.
(À suivre)
Y. H.


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