Tizi Ouzou : Arrestation de deux dealers Deux individus, M. A. et M. M., respectivement âgés de 55 et 34 ans, ont été interpellés pour détention et commercialisation de stupéfiants par les éléments de la police de la sûreté de la daïra de Draâ Ben Khedda. Cette opération menée dans le cadre de la lutte contre l'usage illicite et la commercialisation des stupéfiants s'est soldée par la saisie d'une quantité très importante de kif traité avoisinant 8 kg, ainsi qu'une importante somme d'argent. Les auteurs impliqués dans cette affaire ont été présentés devant le parquet de Tizi Ouzou, lundi dernier, et placés en détention provisoire par le magistrat en charge de l'affaire. Samira BOUABDELLAH Médéa : Le sachet de lait moins disponible Le sachet de lait est devenu quasi introuvable dans certains quartiers de la ville de Médéa, où les commerces n'ont pas été approvisionnés par les camions de distribution de lait depuis plusieurs jours, a-t-on indiqué. Des chaînes interminables se forment chaque jour devant le centre de distribution de lait en sachet, situé sur le grand boulevard du centre-ville, et dont les grilles restent souvent fermées des heures entières. Le manque de lait est imputée à l'arrêt des livraisons du produit à partir des laiteries de l'Onalait de Birkhadem et de Beni Tamou pour des raisons liées au manque de moyens de transport dans ces usines, a-t-on avancé. Du coup, ce sont quelque 10 000 l de lait en provenance de ces 2 laiteries qui n'arrivent plus sur le marché local, créant une sorte de pénurie dont la persistance pourrait susciter le mécontentement de la population. Cette dernière commence à s'interroger sur cette situation à l'approche du mois sacré où la consommation de lait atteint des pics. à notre question sur l'indisponibilité du sachet de lait dans les quartiers périphériques, le chef de service chargé de l'observation et de l'organisation du marché à la direction du commerce déclare que la perturbation ne concerne que la ville de Médéa, pas le reste des communes de la wilaya. Selon l'information donnée, les laiteries d'Arib et Waniss de la wilaya de Aïn Defla, qui fournissent la ville de Médéa à raison de 30 000 l/j en moyenne, sont confrontées au problème de manque de moyens de transport frigorifique pour la livraison de ces quantités. Ces laiteries seraient disposées à offrir les quantités nécessaires à tout transporteur qui en exprime la demande. D'autres sources expliquent que les laiteries détournent la poudre de lait fournie par l'Onil pour la fabrication de yaourts et de crèmes desserts qui enregistrent des niveaux de vente et de rentabilité plus élevés en période estivale. M. EL BEY Boumerdès : Les sinistrés de la cité 1200-Logements observent un sit-in Encore une fois, les sinistrés de la cité des 1200-Logements classés “rouges” viennent d'observer un sit-in devant la wilaya pour exprimer leur refus à quitter les chalets qu'ils occupent depuis 9 ans, et cela en contrepartie de la remise des clés de leurs nouveaux appartements. “On nous exige de libérer les chalets pour nous donner les clés. Nous rejetons ce qui s'apparente à un chantage”, affirment les protestataires. Ces derniers se disent “scandalisés par la décision de la wilaya qui a ciblé uniquement les vrais sinistrés, alors que les oranges 3 et 4 n'ont pas été inquiétés”, précisent-ils. Par ailleurs, dans un document qui nous a été remis lors de la manifestation, les sinistrés soulignent qu'ils “possèdent les décisions les plus authentiques et les plus officielles par rapport aux autres occupants des chalets, dont la plupart sont venus d'autres wilayas ou d'autres villes n'ayant aucun rapport au séisme et en plus nous avons perdu en superficie et en nombre”. Les protestataires indiquent que “les autorités ont permis aux autres résidants des chalets classés orange 2 et 3 d'inscrire les chalets qu'ils occupent au nom de leurs enfants qui ont fait l'objet d'enquêtes sociales, ce qui n'a pas été le cas pour les vrais sinistrés classés rouges”, précisent-ils encore. Pour rappel, le wali avait indiqué la semaine dernière que les chalets ne seront jamais remis à d'autres personnes, mais qu'ils seront détruits en présence de leurs occupants. Et d'ajouter que “les oranges 2 et 3 qui ont bénéficié de l'aide de l'état seront eux aussi concernés et devront quitter les chalets”. M. T.