La Fédération algérienne de tennis (FAT) a organisé du 13 au 17 juin derniers le championnat d'Afrique de tennis (U16) et (U14) au club de tennis d'Hydra. Cette compétition, la première du genre depuis l'année 2000, a connu la participation de plus de 100 athlètes de 10 pays africains. Outre l'Algérie, pays organisateur, l'Afrique du Sud, la Namibie, le Gabon, l'Egypte, le Maroc, entre autres, et la Tunisie ont pris part à cette compétition de surcroît qualificative aux Jeux mondiaux de Barcelone. Le tournoi, qui a pris fin hier, a connu la domination des Egyptiens et des Sud-Africains. Selon le président de la Fédération algérienne de tennis, Abdelhalim Azzi, “cette compétition a permis à nos athlètes de se frotter à un niveau supérieur afin d'améliorer leur rendement. Je pars du principe que ce genre de tournoi, de surcroît qualificatif aux prochains jeux mondiaux, est une aubaine pour nos jeunes de progresser pour aspirer un jour atteindre un niveau appréciable. Nous faisons avec les moyens du bord car en tant qu'ancien éducateur je fais de la formation mon cheval de bataille. Si nous arrivons à obtenir quelques bons athlètes pour représenter dignement les couleurs du pays dans des manifestations internationales", fait-il savoir et d'ajouter : “En qualité de président de la FAT, j'aspire vulgariser la discipline dans le pays. Un jeune encadré et mis dans de bonnes conditions va évoluer dans un milieu sain", indique-t-il. “S'agissant du championnat d'Afrique, d'autres manifestations sportives dans ce genre auront lieu en Algérie, comme ça, nos athlètes pourront hisser leur niveau", poursuit-il. De son côté, le directeur général de la Confédération africaine de tennis (CAT), le Tunisien Riani Hichem, estime que l'Algérie a les moyens de former de futurs talents : “L'Afrique possède déjà des joueurs dans le top 50. C'est le cas du Tunisien Allami. Donc, je ne vois pas pourquoi l'Algérie ne pourra pas obtenir des résultats meilleurs en présence d'un homme comme Halim Azzi. C'est quelqu'un qui connaît bien son métier. Nous avons des programmes de développement pour le tennis africain. En tout cas, je peux vous dire qu'au vu de cette compétition qui s'est déroulée ici à Alger, l'Algérie pourra organiser des manifestations plus importantes", précise le DG de la CAT. Il est utile de rappeler que deux autres tournois africains auront lieu entre le 19 et le 26 juin à Mostaganem et Oran. S. M.