Lakhdar Bentorki, commissaire du Festival international de Timgad, a tenu, hier matin à la salle Atlas, une conférence de presse durant laquelle il a exposé les grandes lignes de la 34e édition qui aura lieu du 7 au 14 juillet 2012 au nouveau théâtre de la ville antique Timgad (Batna). “Cette édition entre dans le cadre des festivités du cinquantenaire de l'indépendance. Et chaque année, nous tentons de renforcer l'aspect international de cet évènement", a souligné M. Bentorki. La cérémonie d'ouverture se fera par une pléiade d'artistes qui seront accompagnés par l'Orchestre symphonique national. Parmi les artistes nationaux qui animeront les soirées du festival, citons les Baroudeurs, Houria Aïchi, Abdelkader Khaldi, Nasreddine Horra, Zahouania, cheb Zinou, Massi, Reda Doumaz, Kader Japonais, Rabah Asma, etc. Quant aux artistes internationaux, il y aura Nadjet Attabou (Maroc), Magic System (Côte d'Ivoire), Seun Kuti (Nigéria), Maester Yu (Maroc), Zalindé (Brésil), Myriam Fares (Liban), Sofia Sadek (Tunisie) et Abdallah Rouiched (Koweït). Les présents ont relevé l'absence d'artistes égyptiens invités, et Lakhdar Bentorki d'expliquer : “Ce n'est pas une exclusion. Nous voulions diversifier le plateau artistique, d'autant qu'habituellement le festival dure dix jours, or cette année, il ne durera que huit jours. En deuxième lieu, c'est une question de moyens", a-t-il expliqué. Et d'ajouter: “Aucun artiste ne refuse de venir en Algérie, mais c'est une affaire de moyens. D'ailleurs, même les cachets de certains artistes nationaux ont augmenté jusqu'à 300%." Il signalera, à propos de la couverture médiatique internationale du festival, que si l'on s'associe à une chaîne étrangère, elle voudra avoir l'exclusivité sur la diffusion des soirées, or nous sommes associés à l'Entv, d'autant que nous utilisons l'argent public." Questionné en dernier lieu à propos du spectacle inaugural des festivités du Cinquantenaire, M. Bentorki a tenu à clarifier certains points : “Ce n'est pas la troupe Caracalla qui fait le spectacle, mais le chorégraphe Abdel-Halim Caracalla. Il a autour de lui une équipe mixte et deux jeunes Algériens de moins de 30 ans qui l'assistent. Il est là depuis février dernier, et jusqu'à l'heure actuelle il n'a signé aucun contrat, et nous n'avons pas encore évoqué avec lui la question de l'argent." Le directeur de l'Office national de la culture et de l'information (ONCI) indiquera également que M. Caracalla serait même prêt à ouvrir une école en Algérie. S K