Contrairement aux préinscriptions, les inscriptions universitaires définitives ne se font pas en ligne mais au niveau des différents établissements de formation supérieure vers lesquels ils ont été orientés. Sur les 8 000 bacheliers ayant droit au recours, plus de 5 000 l'ont fait. Plus que quelques jours encore et les bacheliers de la session 2012 en finiront avec le long et redoutable processus d'inscription universitaire. L'ultime étape débute aujourd'hui et se poursuivra jusqu'au 30 juillet. Les inscriptions définitives commencent, en effet, aujourd'hui à travers tous les établissements sous tutelle du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Contrairement aux préinscriptions et autres formalités que les bacheliers ont pu effectuer en ligne, les inscriptions définitives doivent impérativement avoir lieu au niveau de l'université, le centre universitaire ou l'école vers lesquels le futur étudiant a été orienté à la faveur du traitement national informatisé. Le bachelier doit imprimer son bulletin d'affectation et y joindre l'original de son attestation de réussite au baccalauréat (en prenant soin d'en garder des copies certifiées conformes pour un usage éventuel), deux extraits de naissance, trois photos d'identité et le reçu de versement des droits d'inscription fixés à 1 000 DA. Les nouveaux bacheliers, qui ont passé des concours ou des tests d'aptitude notamment pour accéder aux classes intégrées des écoles supérieures ou aux écoles préparatoires, doivent être fixés sur leurs résultats avant la fin de la période des inscriptions définitives. Les établissements concernés par ces concours sont “tenus de communiquer les résultats au plus tard 72 heures avant la clôture de la période des inscriptions finales". Le bachelier non admis “sera réorienté dans l'un des autres choix portés sur la fiche de vœux. L'établissement d'accueil en première affectation est chargé de la procédure de la réorientation". La course aux écoles préparatoires, aux classes intégrées et aux filières à recrutement national a été des plus rudes pour les bacheliers. Ces derniers ont pris conscience de l'importance de ces établissements dont l'accès est soumis à des conditions strictes, à commencer par une moyenne élevée au baccalauréat pour en faire des pôles d'excellence dont les diplômes délivrés sont mieux considérés que ceux du reste des universités et autres facultés. C'est le cas d'ailleurs pour l'Ecole supérieure d'informatique dont la moyenne minimale d'accès à ses classes intégrées est de 16,4 pour les séries maths et techniques mathématiques et 17 pour les sciences expérimentales alors que la moyenne de classement était comprise entre 13 et 14. Peu de futurs étudiants, en tout cas, sont satisfaits de leur orientation. D'ailleurs sur les 8 000 bacheliers ayant droit au recours, car n'ayant eu aucun des dix choix, plus de 5 000 l'ont fait même si cela ne risque pas de changer leur destinée. Bon gré, mal gré, les bacheliers n'ont d'autre choix que de procéder à leur inscription finale au niveau de l'établissement d'affection et d'attendre la prochaine rentrée universitaire. Il faut savoir que nombreux sont ceux qui décident de repasser le bac en parallèle à leurs études supérieures dans l'espoir de décrocher une meilleure moyenne et changer de filière. Mais ce n'est pas toujours évident, en témoigne le fait que près de 4% de bacheliers n'ont pas procédé à leur inscription et parmi eux, cette catégorie d'étudiants non satisfaits ayant refait leur bac. M B