Après une longue période de doute, l'enfant terrible de la Soummam retrouve ses sensations et se dit prêt à relever encore une fois le défi. Dans cet entretien, Yacine Amaouche nous parle de son nouveau club, la JSM Béjaïa, avec qui il compte se défoncer pour le restant de la saison. Ainsi, il nous dit, au sujet de son ancien club la JSK, qu'“il faut savoir quitter la table lorsque l'amour est desservi”. Liberté : Vous revoilà au sein de la JSM Béjaïa? Comment vous vous sentez au sein de ce groupe ? Yacine Amaouche : tout ce passe très bien, j'ai intégré le groupe depuis un mois déjà. les dirigeants, joueurs et supporters de la JSMB m'ont bien accueilli et je n'arrête pas de me défoncer avec le reste des joueurs pour être dans quelques jours au top de ma forme. Où en êtes-vous avec cette blessure ? Ma blessure n'est plus qu'un mauvais souvenir. j'ai retrouvé à présent toutes mes forces et ce, grâce aussi à Guillou le kiné de la JSK et à Djilali, celui de la JSMB que je voudrais d'ailleurs remercier au passage. Dans quelques jours, après le match face à l'USM Alger, je me déplacerai à Lyon aussi pour un dernier bilan chez le professeur Jean Michel. D'après votre coach, Hadj-Mansour, vous êtes au point physiquement ? Oui, je me suis beaucoup donné aux entraînements, depuis deux mois déjà. À présent, je suis apte à tenir ma place au sein du groupe béjaoui. Avez-vous été libéré par la JSK, votre ancien club ? Les dirigeants de la JSMB, à leur tête le président Boualem Tiab, sont en contact avec la JSK et ils vont régler ça sûrement. Il n'y aura pas de problème concernant ma libération, du moment que je suis à présent à la JSMB et que j'ai désormais choisi ce club. Quelle est la durée de votre contrat avec la JSK ? Je persiste et signe : mon contrat avec la JSK expire en juin 2004. Avez-vous eu des contrats avec d'autres clubs ? Il y a eu le RCK, l'USM Biskra, le MCA et enfin le MO Béjaïa. toutes ces équipes m'ont contacté, mais finalement j'ai choisi la JSMB. Permettez-moi de dire aussi que je n'ai eu aucun contact à part ceux cités et que je n'ai pas été approché ni de près ni de loin par des clubs français comme cela a été rapporté ici et là par certains. Sincèrement, ne regrettez-vous pas d'avoir quitté la JSK ? Je regrette beaucoup la galerie kabyle avec qui j'ai passé de bons moments mais dans la vie du footballeur, on est appelé à faire des choix. Le destin veut aussi que je sois aujourd'hui à Béjaïa. J'ajoute aussi, comme on dit : il faut savoir quitter la table lorsque l'amour est desservi. Votre nouvelle équipe est en bas du classement. Que promettez-vous aux supporters de la JSM Béjaïa ? Je vais me défoncer, car sincèrement j'ai une dette envers ce club. En compagnie du malien Sidat et de Benacer, nous ferons tout pour ramener ce plus qui permettra à la JSM Béjaïa de redresser la situation. A. H.