Les Jeux olympiques de Londres se sont terminés en apothéose dimanche soir, avec une cérémonie de clôture 100% musicale, privée de la reine mais avec la légende du football brésilien, Pelé, pour un passage de relais en samba aux Jeux de Rio 2016. À 22h50 GMT, le président du Comité international olympique (CIO), Jacques Rogge, a officiellement clos les “17 jours inoubliables" des JO de Londres, des “Jeux joyeux et glorieux" qui ont montré au monde “le meilleur de l'hospitalité britannique". “Et maintenant, selon la tradition, je proclame la clôture des Jeux de la XXXe Olympiade et je convie la jeunesse du monde à s'assembler dans quatre ans à Rio de Janeiro pour y célébrer avec nous les Jeux de la XXXIe Olympiade", a déclaré M. Rogge, avant que la vasque olympique ne s'éteigne doucement dans la nuit londonienne. Peu de temps auparavant, le maire de Rio, Eduardo Paes, avait reçu le drapeau olympique de la part de son homologue de Londres, Boris Johnson, pour le passage de témoin traditionnel entre les villes organisatrices des Jeux de 2012 à ceux de 2016. Respectant la tradition, chacun des deux édiles avait agité le drapeau quatre fois, avant que ne soit joué l'hymne national brésilien et que le drapeau brésilien ne soit levé dans le Stade olympique, à côté du drapeau grec. Selon la tradition, cette dernière journée des Jeux de Londres avait d'abord débuté par le marathon, remporté par l'Ougandais Stephen Kiprotich, 23 ans. Puis elle s'ést bouclée par le pentathlon moderne féminin, avec la victoire d'une Lituanienne de 28 ans, Laura Asadauskaite, la 302e et dernière médaillée d'or londonienne. Un hommage au baron français Pierre de Coubertin, créateur des jeux de l'ère moderne et inventeur de ce sport, il y a un siècle exactement. Les jeux finis sur le terrain sportif, il ne restait plus alors qu'à fêter ces 17 jours de compétition et 302 médailles d'or. Après une cérémonie d'ouverture saluée dans le monde entier pour son humour et sa créativité, la fête de clôture se devait de surprendre. Mais cela fut moins le cas, avec une absence regrettée, celle de la reine. Si Elizabeth II avait estomaqué le public pour la cérémonie d'ouverture en se prêtant à un savant montage faisant croire à son parachutage avec James Bond au dessus du stade, elle n'était pas là dimanche soir. La reine était en vacances à Balmoral, en Ecosse, a précisé Buckingham Palace. Pas de reine donc, mais un prince, Harry, pour assister au début du spectacle, avec vingt premières minutes pour balayer 150 ans de musique britannique, du classique au rock. Trente chansons célébrissimes choisies parmi plus de 1 000, chantées par des participants, en “live", dans un Stade olympique transformé en moins de 24 heures en salle de concert.