L'entraîneur démissionnaire du RC Kouba, Rachid Bouarata, n'est pas disposé à reprendre du service, en dépit des démarches entreprises par le président du RCK, M. Mustapha Lamali, qui s'est déplacé vendredi dernier à Constantine pour le convaincre à revenir sur sa décision. Bouarata, même ayant demandé une période de réflexion est, en effet, déterminé à ne pas réintégrer son poste. Pour preuve, l'ex-entraîneur adjoint des Verts est toujours à Constantine, sa ville natale. C'est un signe qui ne trompe pas quant au non-retour de Bouarata. À ce propos, Bouarata nous confie : "Il est vrai que j'ai rencontré Lamali ce vendredi chez moi. Il m'avait affirmé vouloir que je reste au sein du club. Il m'avait aussi rassuré de mettre à ma disposition tous les moyens de travail nécessaires. Mais, croyez-moi, je ne suis pas du tout prêt à prendre de nouveau les destinées de l'équipe." Et d'enchaîner : "Je suis un homme de principe. Quand je me suis engagé avec le RCK, j'ai accepté de relever le défi. Nonobstant toutes les contraintes, j'ai continué ma mission. Maintenant que j'ai décidé de démissionner, sachez que je ne compte nullement faire marche arrière. J'ai été très touché par tout l'intérêt porté à ma personne par Lamali. À ce dernier, je voue un respect particulier. Il a toujours été franc et coopératif avec moi." L'artisan de l'unique consécration du MOC en championnat (1991) vient donc de couper court à toutes les informations faisant état de son probable retour à la barre technique koubéenne. Rachid Bouarata avait, rappelle-t-on, annoncé lundi dernier sa démission, en raison de l'insuffisance de moyens matériels. C'est pour ce motif, du reste, que l'entraîneur en question avait menacé à maintes reprises de rendre le tablier, si ces doléances ne seront pas prises en compte. Enfin, il a fini par mettre à exécution ses menaces, après avoir constaté que la situation n'a pas changé d'un iota : manque quasi total des moyens matériels, des joueurs pas encore régularisés… et un effectif réduit. Ce sont là autant de facteurs ayant poussé Bouarata à quitter le club. Malgré cela, le Raed a réalisé sous sa houlette des résultats positifs. Par ailleurs, Bouarata a tenu à souligner (pour la énième fois) ne pas être prêt à driver un autre club, du moins, pas avant la fin du présent exercice. Tous les clubs voulant s'attacher ses services se doivent d'attendre jusqu'au mois de mai prochain, soit après la tombée du rideau sur le championnat national. K. Y.