L'état de santé de l'US Biskra après la première phase du championnat est, dans l'ensemble, pas bon. L'USB, qui a entamé cette édition tambour battant, a fini par dégringoler quelques semaines plus tard. L'équipe a marqué le pas et commence à aligner des contre-performances jusqu'à se faire corriger à domicile où, habituellement, ses adversaires ne sortent pas indemnes. Les supporters ne sont pas satisfaits du classement de leur équipe, alors qu'il était prévu qu'elle allait jouer les premiers rôles dans son groupe, quand on sait que cette année, le club a acquis, au début du championnat, une armada de joueurs. Les résultats enregistrés sont nettement en deçà des objectifs initialement prévus. Rien ne va plus ! Beaucoup de problèmes ont surgi au sein de la formation des Vert et Noir, sinon comment expliquer, qu'en six ou sept rencontres disputées, l'équipe n'a pu faire mieux que de récolter vingt-six malheureux points, la plaçant en sixième et peu reluisante position, à dix longueurs du champion de la première phase, le CS Constantine. Les statistiques font ressortir six victoires, huit nuls et trois défaites, ce qui traduit, on ne peut mieux, la mauvaise passe dans laquelle s'est embourbé l'US Biskra, au grand dam de ses milliers de fans qui continuent tout de même de nourrir de grandes ambitions quant à une éventuelle consécration. Les dirigeants sont-ils conscients de la gravité de cette situation ? Devrait-on atteindre le fond du gouffre pour réagir ? Il est à noter que la force de frappe de l'USB provient surtout de l'apport de son public, qui l'a toujours soutenue et qui est le véritable douzième homme de l'équipe. il la supporte sans relâche et il lui est entièrement dévoué. L'US Biskra dispose d'infrastructures sportives très valables répondant ostensiblement à ses ambitions et qui, par conséquent, doit réaliser le désir tant souhaité de sa population sportive qui n'est autre que l'accession en division I et de frôler ainsi les grandes équipes. Cependant, beaucoup de choses restent à faire. C'est malheureux de le dire, mais c'est la pure vérité. On s'est toujours moqué du public biskri, on lui a promis monts et merveilles. A priori, les dirigeants actuels de l'US Biskra ne veulent pas tirer les leçons du passé et continuent à commettre les mêmes erreurs. Les protégés de Latrèche doivent être bien entourés. on a beau essayer toutes sortes de subterfuges et toutes sortes d'hypothèses, il y aura toujours des problèmes, si on ne prend pas le taureau par les cornes et si on n'opère pas une véritable chirurgie pour extirper le mal à la racine. Il faudrait donc, dans l'intérêt de l'équipe, que les dirigeants actuels s'unissent pour œuvrer la main dans la main et ceci, dans le seul souci pour faire promouvoir le football à Biskra, chose qui ne se produit pas actuellement. Chacun essaye d'amener la couverture à soi. Ils doivent également réagir au plus vite, sachant qu'il ne leur reste pas beaucoup de rencontres avant la fin du championnat : treize rencontres à disputer en tout et pour tout avant de clôturer la saison. Ils doivent surtout en faire de leur échec un tremplin à même de les propulser vers le haut du tableau, sinon cette équipe s'éclipsera et se verra reléguer cette année. Les fans ne sont pas vraiment convaincus des prestations de leur équipe ni des résultats obtenus d'ailleurs. La formation du coach Latrèche ne dispose pas de fonds, c'est une équipe méconnaissable à en croire les dires de la plupart de ses chauvins. Par contre, la mission n'est pas de tout repos, mais demeure à leur portée, surtout quand on connaît le tempérament tenace des Biskris et les moyens dont ils disposent. Il faudrait donc vite réagir, si on tient expressément au maintien de l'US Biskra parmi les élites de la deuxième division cette année. Au staff technique de procéder à une thérapie de choc et aux joueurs de la traduire sur le terrain. Vaille que vaille, l'US Biskra, c'est la meilleure. M. M.