Le gouvernement nigérian a annoncé dimanche avoir ouvert des pourparlers indirects avec des membres de la secte islamiste Boko Haram, dans le but de mettre fin aux violences meurtrières qui ont fait plus de 1400 morts dans le nord et le centre du Nigeria depuis 2010. Des canaux indirects “sont utilisés pour communiquer avec le seul objectif de comprendre quelles sont exactement les revendications de ces personnes et ce qui peut être fait pour résoudre les crises", a déclaré à des journalistes le porte-parole de la présidence nigériane, Reuben Abati. Ces efforts s'inscrivent dans le cadre de la volonté d'“assurer la paix et la stabilité au Nigeria", a-t-il ajouté. En mars, une source sécuritaire nigériane et une source diplomatique avaient déjà fait état de pourparlers indirects entre le gouvernement et Boko Haram, dans le but d'obtenir un cessez-le-feu de la part du groupe islamiste. Le groupe Boko Haram est accusé de nombreux assassinats et attentats, principalement dans le nord du pays qui ont coûté la vie à plus de 1400 personnes depuis 2010. R. I. / Agences