Placée sous le signe du cinquantenaire de l'Indépendance nationale, l'édition 2012 du Festival national du théâtre professionnel d'Alger, qui se tiendra du 15 au 27 septembre, va être ponctuée par un évènement important, à savoir un colloque international consacré aux cinquante ans du théâtre algérien. Une conférence de presse a été organisée, hier, au théâtre national Mahieddine-Bachetarzi par l'équipe du Festival national du théâtre professionnel d'Alger. Parmi les activités prévues, un colloque intitulé “50 ans d'Indépendance et 50 ans de théâtre", se tiendra du 22 au 24 spetembre à l'annexe de la salle Atlas. Il sera animé par l'auteur et universitaire algérien, Waciny Laâredj, pour explorer les différentes facettes de cette histoire. Il s'agira aussi de remonter aux œuvres de Kaki, Allalou, Bachtarzi, Ksentini, et d'autres qui auront constitué les pionniers du théâtre algérien. Une exposition rétrospective organisée avec le concours de la Bibliothèque nationale va accompagner en outre cette rencontre pour laquelle six écrivains et dramaturges arabes ont été invités. En l'absence du commissaire du festival, M'hammed Benguetaf, c'est le directeur artistique, Brahim Noêl, qui a décliné les principaux axes du programme de cette édition. “Il y aura du théâtres, et beaucoup de théâtre durant deux semaines !", a-t-il promis. Pour le reste, il n'y a pas à signaler de nouveautés notables à part, peut-être, la journée d'études consacrée à “Kateb Yacine, le rebelle". Pour le festival “in", dix-sept troupes professionnelles provenant des quatre coins du pays seront en compétition. Six autres troupes algériennes ont été retenues pour le festival “off" qui devrait permettre aux “talents confirmés" de se faire connaître non seulement du public algérois mais aussi des publics de Koléa, de Médéa et d'Aïn Defla qui auront, eux aussi, le loisir de découvrir plusieurs représentations. Une “décentralisation" du festival qui va permettre à huit troupes étrangères, toutes originaires de pays arabes (Tunisie, Egypte, Jordanie, Maroc (2), Soudan et Irak) de se produire dans ces localités en hors compétition. Avec deux représentations par jour (15h et 20h30), il est attendu que le festival draine une foule immense issue notamment de l'intérieur du pays. Devant l'exigüité du théâtre national qui ne peut contenir que 1 700 places, il a été prévu d'utiliser une partie de l'infrastructure de la capitale. Ainsi, plusieurs sites seront mis à contribution. Outre la salle Mustapha-Kateb, attenante au théâtre national Mahieddine-Bachtarzi, la salle El-Mouggar et la salle Atlas seront des lieux où se dérouleront des activités importantes. Au programme, comme les années précédentes, des ateliers de formation ainsi que les traditionnels hommages aux artistes et aux femmes et hommes de culture arabes et algériens dont la liste a été fournie dans la documentation du festival. M- C L