Le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme (CNCPPDH) a “beaucoup apprécié" les déclarations du nouveau ministre de la Justice, Mohamed Charfi, relatives à la lutte contre la corruption et à la mise à l'abri des magistrats de ce fléau. “J'ai beaucoup apprécié ses déclarations", a déclaré, hier, Farouk Ksentini, sur les ondes de la radio Chaîne III, plaidant pour la formation des juges, mais aussi pour la prise en considération des suggestions préconisées dans le rapport de la commission du défunt Mohand Issad, en matière de réforme de l'appareil judiciaire. “L'Algérie a connu une génération qui l'a libérée du colonialisme, puis une autre génération qui l'a délivrée du terrorisme. Nous attendons la génération qui délivrera l'Algérie de la corruption", a-t-il soutenu. Ce qui peut être interprété comme un aveu d'impuissance devant l'ampleur de la corruption qui gangrène jusque dans les hautes sphères de l'Etat.