La situation des droits de l'Homme en Algérie a toujours été montrée du doigt par le département d'Etat américain et épinglé par Amnesty International. Voilà qu'aujourd'hui Farouk Ksentini, président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme vient de remettre au président de la République son rapport ; même si il a estimé quelques jours auparavant que la situation des droits de l'homme s'améliore de jour en jour, reconnaissant tout de même que c'est loin d'être ce qui devrait se faire. Fervent défenseur de la Déclaration universelle des droits de l'Homme, Maître Ksentini dit ne pas relâcher ses efforts. Alors, dans son rapport, il exhorte les acteurs sociaux à ne pas relâcher leurs actions pour le renforcement d'un Etat de droit en Algérie. Le mot est lâché. Le président de la CNCPPDH reconnaît implicitement que l'on est encore très loin de la coupe aux lèvres et que la «hogra» fait partie des mœurs de certains responsables de l'administration. De l'aveu même de l'avocat, il admet que la prise en charge en matière de lutte contre les violences faites aux femmes est très en deçà et que combattre ce fléau n'est pas pour demain. Il compatit et parle de compréhension et de respect envers les familles de disparus de même qu'il croit que les mesures coercitives à l'encontre des harragas ne sont pas la bonne réponse face à la détresse humaine qui a toutes les raisons de croire que les Algériens vivent dans un Etat de non droit. Là encore, le mot est lâché. Quand sonnera le glas du recours excessif à la détention provisoire, à la maltraitance des détenus dans les prisons ? Quand la justice jouera-t-elle le rôle que l'on attend d'elle ? Ce sont beaucoup de questions et de constats qu'a couchés sur son rapport le président de la CNCPPDH sans omettre de souligner la corruption qui gangrène le tissu social. Il préconise des mesures, des sanctions exemplaires et dissuasives. Dans ce rapport tout est dit sans vernis, il ne reste qu'à prendre les mesures à appliquer à la lettre. Mais là, c'est une autre histoire. La situation des droits de l'Homme en Algérie a toujours été montrée du doigt par le département d'Etat américain et épinglé par Amnesty International. Voilà qu'aujourd'hui Farouk Ksentini, président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme vient de remettre au président de la République son rapport ; même si il a estimé quelques jours auparavant que la situation des droits de l'homme s'améliore de jour en jour, reconnaissant tout de même que c'est loin d'être ce qui devrait se faire. Fervent défenseur de la Déclaration universelle des droits de l'Homme, Maître Ksentini dit ne pas relâcher ses efforts. Alors, dans son rapport, il exhorte les acteurs sociaux à ne pas relâcher leurs actions pour le renforcement d'un Etat de droit en Algérie. Le mot est lâché. Le président de la CNCPPDH reconnaît implicitement que l'on est encore très loin de la coupe aux lèvres et que la «hogra» fait partie des mœurs de certains responsables de l'administration. De l'aveu même de l'avocat, il admet que la prise en charge en matière de lutte contre les violences faites aux femmes est très en deçà et que combattre ce fléau n'est pas pour demain. Il compatit et parle de compréhension et de respect envers les familles de disparus de même qu'il croit que les mesures coercitives à l'encontre des harragas ne sont pas la bonne réponse face à la détresse humaine qui a toutes les raisons de croire que les Algériens vivent dans un Etat de non droit. Là encore, le mot est lâché. Quand sonnera le glas du recours excessif à la détention provisoire, à la maltraitance des détenus dans les prisons ? Quand la justice jouera-t-elle le rôle que l'on attend d'elle ? Ce sont beaucoup de questions et de constats qu'a couchés sur son rapport le président de la CNCPPDH sans omettre de souligner la corruption qui gangrène le tissu social. Il préconise des mesures, des sanctions exemplaires et dissuasives. Dans ce rapport tout est dit sans vernis, il ne reste qu'à prendre les mesures à appliquer à la lettre. Mais là, c'est une autre histoire.