Un premier groupe “d'anciens appelés du contingent français", dont des réfractaires à la guerre de Libération nationale, se rendra d'ici fin octobre en Algérie, afin d'y rencontrer d'anciens moudjahidine et des associations locales, et signer la réconciliation avec les adversaires d'hier, selon le correspondant de l'APS à Paris. “Nous voulons rencontrer des moudjahidine, anciens adversaires et non pas ennemis (...). C'est une forme de reconnaissance nouvelle du fait colonial, et les retrouvailles, à l'occasion de cette réconciliation, sont le fait le plus important à nos yeux", a indiqué un ancien appelé, Stanislas Hutin, en marge d'un Forum France-Algérie, 50 ans après, la réconciliation est-elle possible maintenant ? Pour cet ancien instituteur, un des premiers à avoir dénoncé les exactions coloniales dont la torture en 1956, “l'initiative prise par l'Association des anciens appelés en Algérie et leurs amis contre la guerre connaîtra un début de concrétisation d'ici fin octobre, avec cette première délégation afin de voir par la suite comment organiser un ou des voyages dans ce sens".