C'est un terroriste originaire de Réghaïa, dénommé N. Mustapha, dit Abou El-Hammam, qui aurait été nommé à la tête d'Aqmi zone du Sahara, en remplacement de Nabil Makhloufi, alias Abou Alqama, mort récemment dans un accident de la circulation, dans le nord du Mali. Abou El-Hammam est âgé de 32 ans et résidait dans la cité Segna, à Réghaïa, lorsqu'il a rejoint, en 2000, katibat El-Feth du GSPC dirigée alors par Omar Bentitraoui, alias Yahia Abou Khitma. En 2001, ce terroriste, qui était surnommé Khoubeïb, rejoint “la djamaâ" de Hassen Hattab avant de rallier le groupe Sahoua qui commençait à s'organiser dans le sud du pays. En 2010, il intègre katibat El-Forkane qui sévissait à Tombouctou, au nord du Mali, où il participe à plusieurs opérations d'enlèvement de ressortissants étrangers au Sahel, parmi eux le Français Michel Germaneau et le Britannique Edwin Dyer qu'il aurait lui-même exécutés. Le chef d'Aqmi aurait également désigné un certain Abel Madjid Abou Zeïd, originaire du Sud, comme l'un de ses principaux adjoints M. T.