Les emplettes continuent ! La semaine dernière, M6 a frappé fort en acquérant quatre séries américaines dont l'événement “Elementary", qui réinvente le personnage de Sherlock Holmes. Et alors que le MipCom, marché international des programmes, a ouvert ses portes à Cannes ce matin, Canal+ se joint au mouvement en annonçant l'acquisition de deux séries américaines “Hatfield & McCoys" et “Last Resort", produit par Sony. C'est la première qui est sans doute la plus belle prise pour la chaîne cryptée. Cette mini-série de 3 épisodes de 90 minutes est portée par Kevin Costner et a été diffusée cet été sur la chaîne History Channel, décrochant un record historique d'audience sur le câble américain avec plus de 14 millions de téléspectateurs au rendez-vous ! L'action de la série se déroule dans les années 1860-1890, et s'intéresse à la rivalité entre les familles Hatfield et McCoy, qui a enflammé les esprits et embrasé la région. Voici le pitch de la série : “Anse "Démon" Hatfield et Randall McCoy, deux amis proches et alliés durant la Guerre civile, retournent dans leurs villes natales de Virginie-Occidentale pour l'un, du Kentucky pour l'autre, alors que la tension monte, que l'incompréhension et les ressentiments balayent tout sur leur passage, jusqu'à ce qu'une bataille éclate entre les deux familles. Les amis, les voisins et les forces extérieures se joignent au combat, amenant les deux Etats vers une nouvelle guerre civile..." Lancée il y a dix jours aux Etats-Unis sur ABC, “Last Resort" suit de son côté l'équipage d'un sous-marin nucléaire américain qui a refusé l'ordre de lancer des missiles sur le Pakistan. Obligé de fuir, il trouve refuge sur une île du pacifique sud abritant une base de l'Otan. Le cast est emmené par André Braugher (“Homicide", “Dr House") et Scott Speedman (“Felicity", “Underworld"). Le premier épisode a été suivi par plus de 9,3 millions de téléspectateurs mais le deuxième, diffusé une semaine plus tard, a chuté à 8 millions et est à la peine sur les 18-49 ans, cible fétiche des annonceurs américains.