Stade du 1er-Novembre, temps gris, tartan glissant, affluence nombreuse, arbitrage du trio Kadri-Zaïd-Louifi. Avertissements : Bougherara (44'), Zitouni (49'), Kheris (71'). Buts : Benayen (39'), Kheris (86'csc) JSK. Koudou (41') WAT. JSK : Gaouaoui, Raho, Djouder, Habri, Zafour, Belkaïd, Doudène (Belkheir 46'), Saïb, Bendahmane (Boubrit 75'), Benayen, Douicher (Larbi 83'). WAT : Zitouni, Kheris, Yekhlef, Bougherara, Kherbouche, Loukili (Farès 88'), Belgheri, Chaïb (Ziane 75'), Dahleb, Houari (Hachemi 85'), Koudou. Un constat s'impose : la JSK version Aït Djoudi-Saïb semble déterminée à ne rien lâcher désormais à domicile, pour rester continuellement en course pour un titre qui fait rêver de plus en plus toute la Kabylie. Sinon, comment expliquer que les Canaris eurent trouvé les ressources nécessaires pour forcer la décision en fin de partie face à une très bonne formation tlemcénienne qui aura eu le grand mérite de tenir la dragée haute à son homologue kabyle et qui aurait pu même repartir de Tizi Ouzou avec au minimum, le point du nul. Et pour cause, après une première mi-temps pourtant dominée aisément par la JSK qui assiégea littéralement le camp tlemcénien, pour ouvrir logiquement le score par Benayen après un excellent travail du tandem Zafour-Djouder (39'), la défense kabyle tomba bien vite dans la nonchalance et l'euphorie, ce dont profitace diable de Koudou pour égaliser aussitôt à la stupeur générale (41'). Dès lors, le ressort fut cassé et les camarades du toujours jeune Ali Dahleb privant le jeu à leur compte en seconde période pour rater finalement plusieurs occasions de but grosses comme ça par Dahleb (47'), Yekhlef (61'), Houari (65') et surtout Koudou (67') taclé au dernier moment par un harbi tout simplement impérial face à ses anciens coéquipiers. Sérieusement contrariée par le jeu très fouillé du WAT, la JSK fut quelque peu envahie par le doute et après deux tirs bien appuyés de Bendahmane (52') et surtout Belkaïd (63') face à ce diable de Zitouni, Azzedine Aït Djoudi fit preuve, une fois de plus, d'un “coaching” judicieux puisqu'il injecta un trio de choix avec Boubrit, Belkheir et Larbi qui finira par peser lourdement dans la décision finale. On jouait pratiquement la 81' de jeu lorsque Zafour balança un centre rageur à partir de la droite, un centre, que l'infortuné Kheris s'interposant hâtivement, prit son propre gardien Zitouni à défaut. Il ne restait plus aux Tlemcéniens qu'à essuyer bien des regrets, au moment même où les milliers de supporters kabyles allumaient des torches aux cris de “JSK campeone”. M. H. Impressions Aït Djoudi : Je pense que le public a assisté à un beau match bien disputé entre deux bonnes équipes. Nous avons dominé copieusement la première mi-temps, mais après notre ouverture du score, le WAT a aussitôt rétabli l'équilibre et nous a posé ensuite quelques problèmes. Finalement, nous avons réussi à forcer la décision et arracher une victoire certainement méritée pour tous les efforts consentis par nos joueurs qui ont fait preuve d'une grande détermination et surtout d'une rage de vaincre admirable pour empocher trois précieux points. L'essentiel a été fait, car il ne faut pas faire la moindre concession à domicile lorsqu'on veut jouer les premiers rôles.” Mehdaoui : “Nous éprouvons beaucoup de regrets, car nous avons fourni une bonne prestation et nous aurions pu repartir avec les trois points de la victoire, ou tout au moins avec le point du nul. Mais, c'est cela la loi du football et cela nous permettra de tirer quelques enseignements utiles, dans la mesure où à l'avenir nous devrons faire preuve de beaucoup plus d'efficacité en attaque et surtout de vigilance en défense, car un match se joue en 90 minutes.” M. H.