Quelque 50 000 à 60 000 nouveaux cas de personnes ayant subi des accidents vasculaires cérébraux (AVC) sont recensés chaque année en Algérie, a indiqué hier le Pr Mohamed Arezki, président de la Société algérienne de neurologie. “Parmi ces cas recensés, 30% des malades décèdent dans le mois qui suit leur AVC d'où la nécessité de prendre en charge cette maladie grave", a affirmé le Pr Arezki dans une déclaration à l'APS à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre les AVC, célébrée le 29 octobre. Tirant la sonnette d'alarme sur la gravité de cette maladie, le spécialiste a affirmé que “les malades qui ne meurent pas suite à leur AVC développent des handicaps suite à leurs attaques cérébrales". Le Pr Arezki a ainsi dénombré 30 000 handicapés par an en Algérie suite à des AVC. Il a interpellé les autorités compétentes pour “développer et multiplier des unités neurovasculaires d'urgence" dont le rôle est de prendre en charge les malades dans les trois heures qui suivent les signes avant-coureurs des AVC. “Les signes de cette maladie qui nécessitent l'évacuation du malade dans une unité neurovasculaire d'urgence dans les 3 heures qui suivent sont une paralysie de la face ou une paralysie à l'un des membres supérieurs ou inférieurs ou bien des troubles du langage", a-t-il expliqué en relevant le manque de ces structures affirmant qu'Alger “ne possède pas d'unité neurovasculaire d'urgence", mis à part celle du CHU de Blida. R. N./APS