Les dernières volontés d'Aïcha, décédée le 28 décembre 2003 en France, ne seront pas respectées à sa mort. La vieille dame rêvait d'être enterrée en Algérie, mais c'est dans le carré musulman du cimetière de Bobigny, en région parisienne, qu'elle trouvera finalement le repos. Sa famille n'a pas, en effet, pu obtenir le visa nécessaire auprès du consulat de Vitry-sur-Seine (banlieue parisienne). Sa fille Djamila et son mari avaient pourtant entamé toutes les démarches leur permettrant de l'accompagner dans son village natal à Constantine, selon le quotidien français France soir. Ils ont organisé le transfert du corps, prévenu tous les membres de la famille et réuni tous les documents nécessaires à l'obtention d'un visa. Mais, mercredi dernier, le consulat a opposé une fin de non recevoir sans donner de raison valable. Contactés par ce journal, les responsables du consulat ont affirmé que Djamila et son mari n'avaient pas présenté les pièces justificatives, notamment un certificat d'hébergement et un extrait de naissance prouvant que cette femme est bien de nationalité algérienne.