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Le calvaire des riverains
Rue Didouche-Mourad à Aïn Taya
Publié dans Liberté le 06 - 01 - 2004

Les habitants de la rue Didouche-Mourad, située dans le lotissement haï Ben M'hidi à Aïn Taya, craignent le pire pour leurs enfants en cette période hivernale. Leur rue est totalement impraticable.
Les chutes torrentielles de pluie rendent le passage par cette rue impossible, voire dangereux. Des quantités inestimables de boue, de grosses flaques d'eau couvrant toute la chaussée et débordant vers les maisons, les inondations fréquentes…demeurent le lot quotidien auquel font face les riverains.
Les jours de semaine, les enfants qui ne peuvent passer cet obstacle, sèchent tout simplement les cours. Leurs parents ne veulent pas les laisser s'aventurer au risque de s'enliser dans ce bourbier.
Un fâcheux événement qui s'est produit à cause de ce laisser-aller a échaudé tous les habitants. En effet, ils évoquent, à chaque fois, le petit garçon qui a failli se noyer dans cette espèce de puits. N'était la vigilance d'un des résidents qui l'a sauvé in extremis, l'élève, qui voulait rejoindre ses camarades en classe, serait tombé dans la fosse boueuse.
La situation impossible qui prévaut dans cet autre coin de la commune devient un lourd fardeau et représente un danger permanent pour la centaine de familles qui y vivent. Leurs diverses démarches envers les autorités locales se sont avérées vaines. Dans l'une de leurs correspondances adressées au P/APC, datée du 16 novembre 2000, ils ont attiré, à plusieurs reprises, l'attention des responsables locaux sur cet épineux problème. “Les services d'urbanisme de l'APC, au temps de M. Saâdoui, ont confié, durant le premier semestre 2002, le marché à un entrepreneur inconnu au bataillon. Celui-ci ne dispose ni de matériel, ni d'équipements les plus élémentaires”, soulignent-ils.
Les seuls actes que les ouvriers ont accomplis pour ce projet, indiquent les résidents, restent le décapage, la réalisation de quelques bordures uniquement à l'entrée de la rue et l'étalement des 7 navettes de camions de sable (tuf !!!). “La rue est-elle réellement cachée pour n'être pas prise en charge à ce point” ? s'interroge un autre riverain. “Qu'ils aient le courage d'envoyer des mises en demeure à cette personne pour la reprise des travaux !”, s'exclament-ils tout en défiant l'APC.
Or, il fallait lui verser l'enveloppe nécessaire au projet au fur et à mesure de l'accomplissement des travaux. Les riverains ont, par ailleurs, installé selon leurs propres moyens des pylônes électriques et construit le réseau d'AEP, long de 400 mètres. Le reste des devantures de maisons a été également édifié par les locataires eux-mêmes. Ce problème est lié, selon le premier vice-président de l'APC de Aïn Taya, au budget “insignifiant” alloué à la commune. “On n'arrive même pas à payer les employés”, soulignera M. Benlamri Ahmed Malek.
Le coût d'investissement du programme d'entretien, de goudronnage et d'assainissement du lotissement Ben-M'hidi s'élève à lui seul, selon cet élu, au tiers de l'enveloppe allouée.
Le réseau d'AEP est, ajoute-t-il, en cours de réalisation. Quant au problème du chantier de la rue Didouche lancé puis abandonné, notre interlocuteur avoue que c'est un passif qu'ils détiennent de l'ancienne équipe dirigeante. Il affirme, en outre, que plusieurs rues dans la commune sont dans un état semblable et qu'il aurait fallu avant tout procéder au choix du site…
B. K.


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