À une question de Liberté relative au dossier du professionnalisme, Mohamed Raouraoua a révélé, hier, que la prochaine loi sur le professionnalisme actuellement en voie de finalisation au MJS, va obliger les clubs pros à ouvrir leur capital sous peine de suspension. “Le professionnalisme a besoin de financement et pour se faire, il faut faciliter l'arrivée d'investisseurs publics et privés. Ils faut donc en finir avec les blocages constatés et à ce titre la prochaine loi va obliger les clubs pros à ouvrir leur capital et s'ils refusent de le faire, ces équipes seront suspendues par la FAF de toutes compétitions", dit-il. Et d'ajouter : “La loi va fixer aussi l'apport du CSA à pas plus de 20% dans la SSPA. À partir de là, rien n'empêche les investisseurs privés ou publics de se lancer dans le bain comme le fait le groupe Haddad, ou Sonatrach et ses filiales. De toute façon pour obtenir la licence pro qui sera lancée la saison prochaine, les clubs doivent répondre à des exigences dont les ressources financières." Pour rappel, le bureau fédéral a appelé les clubs professionnels à faciliter la participation des investisseurs au capital des SPA dans l'intérêt de la pérennité du club sous peine de sanction, note un communiqué de la FAF au terme de la réunion de son bureau fédéral, tenu jeudi. “Les cas de blocage avérés seront sévèrement sanctionnés conformément aux cahiers des charges", met en garde le BF. Sonatrach, par le biais de la société mère et sa filiale Tassili Airlines, s'est appropriée de la majorité des actions du capital du MC Alger et du CS Constantine respectivement (Ligue 1). La même opération devrait se faire prochainement avec deux autres filiales du groupe pétrolier algérien, à savoir Naftal et Enafor, qui vont signer l'acte de cession de la majorité des actions du capital du MC Oran et de la JS Saoura respectivement (Ligue 1). Le bureau fédéral a exhorté “les conseils d'administration et assemblées générales des actionnaires des clubs professionnels à prendre une résolution d'ouverture du capital à tout investisseur", précisant qu'il s'agit là d'une obligation. S. L.