Le ministre délégué du Tourisme, Hadj Saïd Mohamed Amine, s'est rendu hier dans la wilaya de Tizi Ouzou où il s'est entretenu avec les responsables locaux et des investisseurs. Ces derniers étaient peu nombreux à poser des questions sur le devenir de ce créneau dans la wilaya. Lors de cette prise de contact avec ces investisseurs, Hadj Saïd Mohamed Amine a dévoilé la nouvelle feuille de route du gouvernement actuel qui semble adopter une autre stratégie dans la gestion du secteur. Et pour cela, il a insisté sur cinq axes importants dans la réussite de ce programme qui inaugure une nouvelle “ère du tourisme en Algérie", à savoir la promotion touristique, la qualité, la formation, l'investissement, le financement et au final, l'intersectorielité. Concernant la promotion touristique, il a déclaré qu'“il est temps que les agences spécialisées se professionnalisent. On ne peut faire du tourisme par fax. Certaines agences ne disposent même pas d'un site Web. Elles accusent un déficit en matière de communication". Le ministre a précisé que la wilaya de Tizi Ouzou dispose assurément d'une bonne qualité de formation dans le domaine du tourisme et reste un territoire touristique d'excellence. Mais pas encore une destination à grande influence, car elle représente “des carences apparentes qu'il faudrait régler". En ce qui concerne les investissements, il a souligné que “pas moins de 50 000 nouveaux lits sont en cours de réalisation sur le territoire national et dont le taux d'avancement est évalué à 51% et d'annoncer de nouvelles mesures dans le cadre du redéploiement des zones d'extension touristique, ZET, qui prendra en charge favorablement les propriétaires de terrain qui sont investisseurs". S'agissant des financements d'investissement dans le secteur, le premier responsable a annoncé que “des contrats d'accompagnement des investisseurs par les banques ont été signés et ces banques sont le CPA, la Cnep, la Badr, le Fgar, la BDL et Djazaïr Istithmar". “L'essence doit précéder l'existence. On ne peut pas construire un cinq étoiles à Djanet. Je veux dire par là, qu'il faut savoir investir son argent, faire des choix et bannir le béton", conclut-il. Par ailleurs, en marge de cette rencontre avec les investisseurs, tenue à la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, Hadj Saïd Mohamed Amine s'est rendu au nouveau musée des arts populaires de Tizi Ouzou, puis à l'hôtel Amraoua. Un établissement quatre étoiles qui devrait bénéficier d'un projet de réhabilitation estimé à 40 milliards de centimes. Il a également visité l'hôtel Lala Khadidja et la Maison de la culture de Tizi Ouzou qui abrite depuis vendredi la 6e édition du Salon du couscous. K. Ti