Abritant essentiellement des enseignants, des fonctionnaires de divers secteurs, des professions libérales, des émigrés, le lotissement des 26 coopératives, implanté dans le quartier périphérique du 19-Juin à Guelma, englobe des maisons individuelles et des villas qui ont exigé des sacrifices financiers de la part de leurs propriétaires. Au début des années 1990, ce site résidentiel respirait le calme, loin du brouhaha et des nuisances multiples du centre-ville. Cependant, les agissements de certains résidents ont pénalisé la qualité de vie de la communauté, car des garages ont été aménagés en ateliers de réparation mécanique, de soudure, de ferronnerie, de menuiserie, et autres activités bruyantes et pénalisantes. D'autre part, des magasins de matériaux de construction, de quincaillerie, de peinture, de vitrerie poussent comme des champignons et engendrent des nuisances sonores qui perturbent les riverains qui endurent le calvaire, aux dires de quelques pères de famille qui se sont rapprochés de nous pour dénoncer ces agressions permanentes, puisque les bébés, les malades et les personnes âgées ne peuvent prétendre à des moments de repos et de sieste ! Nos interlocuteurs s'étonnent qu'un quartier résidentiel soit le siège d'activités contraignantes. Ils lancent un appel pressant aux autorités locales pour mettre le holà à ces dépassements inadmissibles qui sont pourtant réglementés par les lois de la République. H B