Les partisans des élus du PST pointent le doigt vers le wali de Béjaïa auquel ils reprochent de continuer à “protéger le chef de daïra et son P/APC à qui il offre le siège de la wilaya pour tenter d'installer son exécutif". Le blocage persiste à l'APC de Barbacha dans la wilaya de Béjaïa, où les partisans des élus du PST, qui a récolté 39% des voix lors des dernières élections locales, contestent l'installation du P/APC issu de l'alliance RCD-FFS-FLN. En effet, depuis plus d'un mois, les contestataires maintiennent la fermeture des sièges de l'APC et de la daïra en mettant en avant deux principales revendications : “La dissolution de l'APC", dont le fonctionnement s'avère, selon eux “impossible", et “le départ du chef de daïra", auquel ils reprochent le parti pris en faveur de l'alliance précitée. Dans une lettre ouverte adressée aux “hautes autorités de l'Etat", les partisans des élus du PST, organisés en “assemblée générale ouverte", estiment que la circulaire du ministère de l'Intérieur du 5 décembre 2012, “loin de lever le flou relatif à la désignation du P/APC contenu dans l'article 80 du code électoral", ne fait pas exception au “vide juridique qui caractérise toute législation créée et entretenue par tout pouvoir dominant comme épée de Damoclès pour permettre une relecture des lois à sa guise à chaque circonstance conflictuelle l'opposant à ce peuple". Les auteurs de la missive pointant le doigt vers le wali de Béjaïa auquel ils reprochent de continuer à “protéger le chef de daïra et son P/APC à qui il offre le siège de la wilaya pour tenter d'installer son exécutif". Ils ont tenu à dénoncer “la sourde oreille faite à leurs revendications et leur propositions". Aussi, ils ne ménagent pas le tribunal administratif de Béjaïa qui s'est prononcé le 22 janvier pour “le rejet dans le fond" de la plainte déposée par le PST contre le wali à propos de l'installation du P/APC. Selon eux, la prise en charge de leurs revendications qui constitue “un acte honorable pour les décideurs" est à même de mettre fin à la situation de statu quo qui prévaut au sein de cette APC. Déterminés à poursuivre leur action, les contestataires disent “ne ménager aucun effort pour jeter tous les ponts nécessaires à l'élargissement du mouvement à tout le peuple algérien en lutte pour une vraie révolution sociale émancipatrice". H K