La plainte déposée par le wali de Béjaïa, Hamou Ahmed Touhami, contre un élu du PST à l'APC de Barbacha, Mustapha Marnache en l'occurrence, a été jugée irrecevable par le tribunal administratif de Béjaïa, nous a déclaré, hier, Me Hamadache, avocat du PST. Pour sa part, le wali de Béjaïa, par l'intermédiaire de son attachée de presse, réfute cette décision, affirmant que l'affaire l'opposant à l'élu de Barbacha sera traitée par le tribunal correctionnel. Cette information sera vite démentie par l'avocat du PST que nous avons joint, hier, par téléphone. “Je vous confirme qu'il n'y a aucune plainte déposée au pénal contre l'un des élus du PST, pour le moment", a-t-il martelé. Pour rappel, le wali Touhami et le nouveau maire de Barbacha avaient déposé une plainte contre l'élu Marnache Mustapha qu'ils accusent d'être l'instigateur des actions de protestation ayant conduit à la fermeture par les citoyens des sièges de l'APC et de la daïra de Barbacha, en signe de solidarité avec le maire sortant, Mohand Saddek Akbour. Par ailleurs, le tribunal administratif de Béjaïa a décidé hier de renvoyer le procès opposant le Parti socialiste des travailleurs (PST), représenté par le maire sortant de Barbacha, au wali de Béjaïa, au 15 janvier prochain. Le parti de Mahmoud Rechedi accuse le wali Touhami d'avoir agi “illégalement" en procédant à l'installation du nouveau maire de Barbacha après l'expiration des délais fixés par la loi. “Le wali a agi en violation de l'article 64 du code communal et de l'article 80 de la loi électorale", estime Saddek Akrour qui charge encore le wali de n'“avoir pas adressé d'invitation officielle aux six élus PST pour assister au second tour de l'élection du nouveau P/APC de Barbacha". K O