Les protestataires demandent le départ du secrétaire général et du Drag de l'APC. Ils accusent, par ailleurs, des responsables et des présidents des secteurs urbains de dépassements graves. Près de 1 200 employés de l'APC de Constantine ont observé, mercredi dernier, un mouvement de protestation devant l'Hôtel de ville, en présence d'un dispositif sécuritaire important. Les protestataires demandent le départ du secrétaire général et du Drag de l'APC. Ils accusent, par ailleurs, des responsables et des présidents des secteurs urbains de dépassements graves, à savoir “abus de pouvoir et prononciation de sanctions et de mutations arbitraires à l'encontre des travailleurs", nous a précisé M. Djabaci, secrétaire de wilaya du syndicat Snapap, rencontré sur les lieux. Notre interlocuteur ajoutera que “les dossiers concernant ces dépassements seront remis au P/APC lors d'une réunion prévue dans l'après-midi d'hier avec une délégation de la section syndicale indépendante (Snapap). La deuxième revendication concerne la nouvelle commission des œuvres sociales des travailleurs de la commune de Constantine désignée en septembre 2012, lors d'une assemblée générale élective. Cependant, six mois plus tard, le bureau n'a toujours pas son agrément. “Le Drag de l'APC de Constantine nous a demandé, il y a près d'un mois, de fournir un document qui stipule un accord entre l'UGTA et le Snapap portant sur l'installation de cette commission". Or, selon M. Djebaci, le document en question n'existe pas dans la réglementation. Notons que le problème de la gestion des œuvres sociales de l'APC de Constantine constitue depuis longtemps un conflit opposant les organisations syndicales du Snapap et de l'UGTA. En 2009, la commission de l'UGTA, qui avait à sa charge le dossier en question, a été gelée et son compte bloqué. “Ce compte contient à l'heure actuelle une somme de 12 milliards de centimes", nous a précisé M. Benkhalaf, porte-parole de la section syndicale du Snapap. Cette dernière accuse les membres de la précédente commission de mauvaise gestion des œuvres sociales et qu'elle n'avait aucune légitimité juridique puisqu'elle a “régné" depuis une douzaine d'année. Alors que le décret relatif au financement des œuvres sociales exige que la commission chargée de la gestion doit être renouvelée tous les trois ans. Et pour cette raison, le Snapap demande l'ouverture d'une enquête. “Les droits des travailleurs de l'APC sont ignorés depuis 5 ans, il n'y a eu ni promotions et ni avancement dans les grades, ajoutez à cela, le manque des tenues et les équipements de travail, comme c'est le cas pour les travailleurs de l'assainissement", dénoncent les protestataires qui, faut-il le souligner, ont suspendu leur grève aux environs de 11h. “Si nos revendications ne sont pas prises en charge dans les 24 heures à venir, nous reprendrons notre mouvement", menacent-ils. S B