L'entraîneur algérien, Noureddine Saâdi, a affirmé hier qu'il ne s'attendait pas à être limogé du CA Bizertin (Ligue 1 tunisienne de football), défendant son bilan qu'il qualifie de “positif" avec cette équipe. “Franchement, je ne m'attendais pas à ce limogeage, au moment où l'équipe s'est qualifiée pour le prochain tour de la Ligue des champions d'Afrique. En championnat, le CAB est 4e au classement avec trois matches en retard, donc j'estime que mon départ n'est pas justifié", a déclaré à l'APS Saâdi, lors d'un entretien téléphonique depuis l'Allemagne, où il se trouve. Au cours d'une réunion tenue lundi soir, le comité directeur du CA Bizerte, a décidé de se séparer des services de Saâdi, et de le remplacer par un enfant du club, Mondher Kebaier. “Le dernier faux pas concédé dans notre fief face au Club Africain (0-0), a créé la grogne et a suscité l'indignation de toute la famille cabiste qui a manifesté son mécontentement. Ce match nul semble avoir réduit nos chances de disputer le play-off, c'est pour cette raison que la séparation avec Saâdi est devenue inéluctable", a expliqué le porte-parole du club, Bassem Zouaoui. “Je suis vraiment surpris et stupéfait par cette décision, je ne suis pas en en train de demander l'aumône, mais je ne comprends vraiment rien. La direction a accordé deux jours de repos, et j'ai profité de l'occasion pour rendre visite à ma fille, qui est enceinte, en Allemagne. Le billet m'a été payé par le club, je suis parti lundi et rien ne présageait qu'on allait mettre fin à mes fonctions", a-t-il ajouté. L'ancien coach de l'USM Alger et de l'ASO Chlef a souligné qu'il comptait rentrer en Tunisie pour rencontrer le président du CAB, et régler les derniers détails relatifs à son départ. “Je dois retourner en Tunisie incessamment pour voir le président et lui demander de me payer mes arriérés", a-t-il conclu.